
On touche du bois
Magazin est aussi un magazine papier de 32 pages. Successeur d’Innova, il est intégralement pensé par les étudiants de deuxième année, spécialité presse écrite, de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT).
Magazin est aussi un magazine papier de 32 pages. Successeur d’Innova, il est intégralement pensé par les étudiants de deuxième année, spécialité presse écrite, de l’École publique de journalisme de Tours (EPJT).
Les procès d’assises sont le théâtre de nombreux rebondissements. On y raconte les atrocités que l’humain peut commettre, on y confronte victimes et accusés. Les journalistes de faits-divers jouent alors leur rôle. Ils racontent la justice et la rendent compréhensible pour le grand public. Mais ces pratiques ont un revers : elles alimentent un tribunal populaire, c’est-à-dire une population qui se veut juge à la place du juge.
« La presse masculine, c’est quoi ? » la remarque n’a rien d’anecdotique. Ce type de presse est bien moins facilement identifié – et identifiable – que son pendant féminin. Arrivée en France dans les années vingt, elle a pourtant connu un âge d’or avant les crises. Derrière GQ, Lui ou encore Playboy, les survivants, se cache une histoire, des modèles réinventés.
Site internet d’informations locales, critique de l’action municipale mais aussi source de réflexion sociologique sur Tours et ses environs, La Rotative demeure un mystère. D’autant que ceux qui y contribuent préfèrent se calfeutrer dans l’anonymat. Média d’opinion, d’opposition ou simple militantisme de gauche ?
La presse quotidienne régionale s’est mise, depuis deux ans, à produire des podcasts. Le but ? Élargir son offre numérique et rajeunir son audience. Mais les investissements des journaux de PQR ne sont pas toujours à la hauteur de leurs ambitions.
Depuis un demi-siècle, elle est dans tous les débats. Qu’ils soient politiques, sociaux, pédagogiques, scientifiques. Mal appliquée, mal identifiée, mal qualifiée, elle peine à trouver sa juste place dans les paradigmes qui composent notre démocratie. Elle est considérée comme une urgence par tous, surtout depuis les attentats perpétrés contre Charlie Hebdo en janvier 2015 et dont on a fêté récemment le cinquième anniversaire. En pleine crise sociale – le mouvement des « Gilets jaunes », la réforme des retraites … –, elle représente aujourd’hui un enjeu majeur. Pourtant, les moyens nécessaires à sa concrétisation ne sont toujours pas mobilisés. Elle, c’est l’éducation aux médias et à l’information.
L’année 2019 marque le soulèvement de nombreuses journalistes qui se mobilisent pour défendre leurs droits. Elle incarne aussi l’engagement des rédactions pour la parité et la féminisation de leurs contenus. Avec 41,14 % de femmes journalistes, La Voix du Nord peine encore à faire place aux voix féminines dans ses pages, mais surtout dans sa direction.
Le service vidéo du Monde a relevé un défi de taille : produire des vidéos d’investigation pour montrer ce qu’on ne peut pas voir. Plusieurs mois d’enquête, un travail en sources ouvertes et des outils de modélisation 3D… Une recette de journalisme innovante pour deux premières vidéos qui cassent les codes.
La crise sanitaire liée au Covid-19 frappe de plein fouet les médias. Obligés d’assurer la continuité de l’antenne dans l’urgence, ils ont laissé de côté leurs petites mains, les pigistes radio. État des lieux d’une crise qui a bouleversé leur quotidien et qui les plonge dans l’incertitude.
La crise de confiance pousse les médias à inviter le public dans la fabrique de l’info. Le maître-mot : transparence. Un challenge pour les rédactions qui innovent pour créer un lien nouveau avec leur public.