La Roumanie,
refuge d’Ukrainiens
Bucarest, capitale de la Roumanie, vue du toit de la radio publique roumaine, Radio Romania. Photo : Mathilde Lafargue/EPJT
Une fois les chiffres en tête, il faut comprendre le voyage. La Roumanie, pays frontalier de l’Ukraine, est facilement accessible. Mais tout le monde ne reste pas. Ce pays est aussi un lieu de passage. Alors l’accueil et les aides s’organisent, en fonction du profil des réfugiés.
Pour ceux qui restent, il faut repartir de zéro. D’abord l’éducation des enfants. Ne pas les laisser déscolarisés est une priorité pour les parents. Avec le double-système d’inscription à l’école roumaine, difficile d’y voir clair. Tandis que des hubs éducatifs se créent en langue ukrainienne pour accueillir les enfants qui ont fui la guerre.
Peut-on d’ailleurs vraiment la fuir, la guerre ? Elle reste dans les pensées des réfugiés. Autant de traumatismes et de craintes qu’il faut petit à
Enfin, il faut (se) reconstruire. Reconstruire un semblant de vie normale. La communauté peut aider. Des activités, des rendez-vous qui permettent de penser, le temps d’un spectacle de danse, à autre chose.
Et l’État roumain dans tout ça ? Il propose des programmes d’aides pécuniaires pour les réfugiés. Mais d’aucuns jugent qu’elles arrivent au compte-goutte. Alors ils manifestent.
Toutes ces étapes, ces histoires, nous les avons vues. Et nous vous les restituons ici, à travers notre série d’articles et de reportages. À écouter, à regarder et à lire.
Un pays de passage et d’accueil
À Gara de Nord, l’accueil des bénévoles
Continuer d’étudier
Les traces invisibles de la guerre
Une aide tout azimut
Dès les premiers jours du conflit, la Croix-Rouge de Roumanie a été un des acteurs majeurs de l’aide médicale et sociale aux réfugiés ukrainiens en Roumanie. Elle a développé de nombreuses actions dans tout le pays.
La danse pour se retrouver
Un soutien de l’État défaillant
Les autrices
Laura Blairet
Textes et sons
Journaliste en formation à l’EPJT.
À l’affut du son dans le froid roumain et à l’écoute attentive.
Aya El Amri
Textes et vidéos
Journaliste en formation à l’EPJT.
Reporter vidéo à la recherche d’images et de visages qui parlent.
Mathilde Lafargue
Textes et photos
Journaliste en formation à l’EPJT.
Œil derrière l’objectif et regard sur la vie des autres.
Mădălina Şerban
Fixeuse roumaine
Étudiante en master Médias, développement et société à l’Université de Bucarest. Adepte des langues étrangères, elle aimerait devenir traductrice.
Béatrice Ghidarcă
Fixeuse roumaine
Étudiante en première année à la Faculté de journalisme et des sciences de la communication de Bucarest. Elle souhaiterait se tourner vers l’investigation et l’audiovisuel.