Photojournalistes, les années galère
Baisse des commandes, effondrement des taux de rémunérations, augmentation de la concurrence…, les photojournalistes sont les premiers touchés par la crise de la presse papier. Nombreux sont ceux qui ne peuvent plus vivre de la presse et qui s’engagent dans la photo dite « corporate » ou commerciale. S’ensuit un casse-tête : celui de leurs statuts.
Une crise d’identité
« Aujourd’hui, plus aucun photojournaliste ne travaille exclusivement pour la presse. » Tel est le constat fait par Jean-François Leroy, fondateur de Visa pour l’image, le festival du photojournalisme (…)
“Il faut réformer l'attribution de la carte de presse”
Depuis 2008, le nombre de photographes de presse titulaire de la carte d’identité des journalistes professionnels, ou carte de presse, est en constante diminution. Sur plus de 36 355 cartes délivrées en 2014, 1222 seulement leur ont été attribué. Elle est pourtant un outil de travail indispensable surtout lorsqu’on évolue à l’étranger et, a fortiori, en territoire de guerre. Rencontre avec Jean-François Leroy, fondateur du festival du photojournalisme « Visa pour l’image »
Pierre Morel, l’engagé
Pierre Morel est photojournaliste freelance. À 28 ans, il vend ses clichés à de grands titres de presse comme Paris Match ou Libération. Engagé et optimiste, il a publié le 12 avril un article dans lequel il donne sa vision de la profession.