Le moi(s) sans tabac
Depuis deux ans, du 1er au 31 novembre, cette campagne de santé publique a pour but d’accompagner les fumeurs vers un arrêt définitif. Le dispositif est-il vraiment utile ? S’adresse-t-il à tout le monde ? Quelles sont les techniques possibles pour aider le fumeur à abandonner la cigarette ? Pour en savoir plus, les étudiants de première année ont été interroger des acteurs de l’opération : pneumologue, sophrologue, hypnotiseuse. Et une infirmière scolaire.
« Le bon mois pour arrêter, c’est celui que l’on a choisi »
Pour Anne Dansou, pneumologue-tabacologue, le « défi collectif » que représente le Moi(s) sans tabac n’est pas simple à relever.
« Oublier l’envie et se sentir mieux dans son corps »
Autre technique à tester, la sophrologie. Elle fait partie des soins de support validés dans le cadre du plan cancer. Elle assure alors un accompagnement dans le sevrage.
« Il faut, en moyenne, trois séances pour atteindre le déclic »
L’hypnose peut être un moyen très efficace pour arrêter de fumer. Mais, très différente d’un accompagnement médical classique, elle peut effrayer. Ce qui l’empêche de jouer un rôle majeur dans ce processus.
« Le mois sans tabac ne s’adresse pas aux adolescents »
Si l’on en croit l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 23 % des lycéens fument chaque jour. On pourrait donc penser qu’ils seraient une cible privilégiée du Moi(s) sans tabac. Or, il n’en est rien. Pas d’écoute, pas de moyen et pas de temps, tel est le constat d’une infirmière scolaire.