C’est un fléau dont on parle beaucoup dans le sport professionnel. Mais le dopage sévit aussi dans le monde amateur, où cohabitent différents profils de dopés. Un phénomène d’autant plus dangereux que la prévention est généralement insuffisante. Tout comme le nombre de contrôles annuels.
Par Marine BERTHEAU, Fabien BURGAUD et Julien GARREL
Tabou mais bien réel. En effet, le rapport du Sénat sur l’efficacité et la lutte contre le dopage du 17 juillet 2013 constatait « l’importance du dopage chez les sportifs amateurs ». Même constatation dans une étude de l’Académie nationale de médecine, qui date, elle, de juin 2012 : 5 % à 15 % des sportifs amateurs, soit environ 900 000 à 2 700 000 pratiquants, y auraient recours. Même en prenant le chiffre le plus bas, cela fait beaucoup. Mais on peut quand même s’étonner de la taille d’une fourchette que même Valérie Fourneyron, présidente du comité Santé, médical et recherche de l’Agence mondiale antidopage (AMA), n’est pas en mesure d’affiner. Aussi bien placée soit-elle dans la hiérarchie de la lutte antidopage, l’ancienne ministre des Sports reconnaît que le phénomène « reste difficilement quantifiable ».
« Exister socialement à travers le sport »
Si dans le sport professionnel, les raisons du dopage varient peu, dans le monde amateur, elles sont souvent très variées. Dans certains cas, c’est l’entraîneur qui incite le sportif à consommer d’abord des vitamines pour dériver ensuite vers des produits dopants. « C’est le syndrome de la réussite par procuration où le sportif devient l’objet de son entraîneur », analyse Anne Desplanques, psychologue du sport à Meaux (Seine-et-Marne).
Les amateurs peuvent aussi se doper pour faire comme les grands. Lance Armstrong, Richard Virenque, Ben Johnson, les dopés célèbres n’ont pas manqué ces dernières années. La médiatisation de ces affaires a forcément un impact. C’est en tout cas la thèse de Gilles Goetghebuer, rédacteur en chef du magazine Sport et Vie et auteur du livre Dopage. « On associe de façon néfaste l’idée de performance à celle de consommation de produits », explique-t-il. L’inverse est aussi vrai, plaide cependant Dorian Martinez, psychologue du sport et fondateur de Sport Protect, site internet sur la lutte antidopage. « La peur du contrôle et de la sanction » peuvent éloigner les sportifs de cette tentation, rappelle-t-il. Soit, mais les spots de prévention diffusés sur son site ont-ils un réel impact ? Difficile à dire.
En tout cas, cela n’a pas fonctionné pour Hervé Florio. Au début des années 1970, le cycliste amateur, tout juste majeur, voulait « savoir ce que c’était ». Il raconte avoir avalé « quatre ou cinq fois des amphétamines. Et sur [son] vélo, c’était le jour et la nuit ». « Tout le monde se dopait », se justifie l’ancien coureur. Même l’illustre Poulidor qui était appelé « Poupou la fléchette ».
Des produits faciles à trouver
Si le dopage est la plupart du temps volontaire, certains sportifs peuvent être contrôlés positifs malgré eux. « Des médicaments en vente libre comme l’Ibuprofène contiennent des substances dopantes. Même quarante-huit heures après, ça peut laisser des traces, parfois infimes. On peut juste vouloir se soigner et être contrôlé positif, explique Nicolas Hay, pharmacien à Vernou-sur-Brenne. Les notices sont souvent mal lues, alors qu’elles préviennent des effets possibles lors d’un contrôle antidopage. » Il pointe du doigt la liste annuelle des produits interdits par l’AMA, jugée trop scientifique. Un manque de clarté qui peut toutefois en arranger certains. « Pour obtenir des médicaments sur ordonnance, beaucoup réussissent à embobiner leur médecin », assure-t-il.
Mais la pharmacie n’est qu’un des nombreux lieux où l’on peut se fournir en produits dopants. Les salles de musculation sont souvent désignées comme des plaques tournantes de ce trafic. Embarrassés, les gérants interrogés gardent le silence. Certains avouent du bout des lèvres proposer à la vente des compléments alimentaires. En réalité, c’est sur Internet que l’on trouve aujourd’hui, de manière plus discrète et plus facile, des produits dopants. Le Web est devenu un véritable marché parallèle, où le faible coût peut attirer le sportif : un millier de tablettes d’anabolisants de Thaïlande à 285 euros, ou encore 120 capsules d’un stimulant, l’éphédrine, à 50 euros.« Les contrôles restent rares et chers. Un seul coûte plusieurs centaines d’euros », regrette Fabrice Kuhn, médecin du sport à Meaux (Seine-et-Marne) et ancien médecin des équipes de France d’haltérophilie. Si beaucoup mettent en cause le nombre insuffisant de contrôles, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), principal organisme chargé de les effectuer, affiche pourtant une hausse des contrôles de 29 % par rapport à 2006. Quelques 11 040 tests ont ainsi été réalisés en 2013, tous sports confondus. Bruno Genevois, président de l’AFLD précise même que « les deux tiers des contrôles sont réalisés chez les amateurs ». Il ajoute cependant que la subvention de l’État a baissé en 2013 de 8 %, pour tomber à 9 millions d’euros, « ce qui ne permet pas d’être ambitieux » pour les futures politiques de contrôles. Un manque de moyens qui contribue à entretenir le flou statistique autour du sujet : « Nous ne cherchons même pas à établir le nombres de cas positifs de sportifs amateurs », confesse le dirigeant.
Sur les terrains, personne ne croit à l’efficacité de la lutte antidopage. « Cela fait quinze ans que je suis entraîneur de basket et arbitre au niveau régional et national. Je n’ai jamais vu un seul contrôle », constate Arturo Vega. Du côté des fédérations, on observe de sérieuses disparités. « Il y a énormément d’argent investi dans la lutte contre le dopage chez les pros, notamment sur les tournois du Grand Chelem, mais pas au niveau amateur », regrette Alain Bossard, président de la ligue du Centre de tennis.
Une prévention insuffisante
Si les contrôles sont rares, le dopage représente pourtant un vrai danger sanitaire pour les sportifs. Les principaux risques sont « hormonaux, cutanés, psychologiques et comportementaux », précise Fabrice Kuhn. Même avec des produits qui paraissent inoffensifs, à l’image de l’Humex Rhume. « C’est comme de la caféine, c’est un stimulant. Pris de manière régulière et à forte dose, il peut fatiguer le cœur », confirme Nicolas Hay. Pourtant, concernant ces risques, des campagnes de prévention existent. En Indre-et-Loire, par exemple, le Comité départemental olympique et sportif (CDOS) prête des panneaux d’informations antidopage aux clubs de la région. Mais à écouter Adeline Gontard, secrétaire départementale du CDOS, il y a un hic : « on nous les demande assez peu, à part un club de gymnastique qui est le seul à nous le réclamer tous les ans ». Si quelques dessins apportent un côté ludique aux huit affiches, ces dernières contiennent encore trop de textes pour un jeune public. Des panneaux qui « n’attirent pas l’attention » comme le déplore Adeline Gontard, cela semble dérisoire pour lutter contre ce fléau. Pourtant, « si on n’informe pas les jeunes, on n’aura jamais de sport clean. Tout commence à cet âge-là », analyse l’ancien cycliste, Hervé Florio. Âgé aujourd’hui de 63 ans, il a tiré des leçons de son parcours.
La Fédération française d’athlétisme (FFA), elle, semble avoir pris le problème à bras-le-corps après la série de suspensions d’athlètes professionnels dopés en 2004. « On a voulu tout changer », explique Michel Marle, président du Comité prévention dopage de la FFA : des affiches chocs, des colloques réunissant médecins et sportifs repentis, etc. Cette campagne de prévention semble avoir porté ses fruits. « Nous sommes passés d’une dizaine de cas positifs en 2004 à seulement trois l’an passé, pour le même nombre de contrôles », soit 1 400, amateurs et professionnels confondus. Ce qui en fait le deuxième sport le plus contrôlé après le cyclisme (1 732 contrôles en 2013).
Ancienne ministre des Sports entre 2012 et 2014, Valérie Fourneyron rappelle la création, lors de son passage au gouvernement, de la norme Afnor qui signale l’absence de produits dopants dans les compléments alimentaires. « Au ministère, nous travaillions sur des spots télévisés de prévention antidopage avec le CSA dans le cadre d’une campagne nationale », explique-t-elle. Une campagne qui n’a pas encore vu le jour mais qui serait la bienvenue. De plus, face au flou statistique qui entoure le sujet, il apparaît nécessaire que le ministère se penche véritablement sur la question, à l’aide d’études statistiques. Difficile, en effet, de lutter contre ce danger tant que le monde amateur n’aura pas pris pleinement conscience du fléau qui le ronge.
« Le dopage a ruiné ma carrière »
Parmi les sportifs amateurs à s’être dopés, peu ont témoigné. Fabien Taillefer est un des rares à avoir choisi d’assumer et de briser la loi du silence. Une franchise qui lui a attiré plus de foudres que de sympathies.
Numéro 1 français junior en 2007, le Caennais était un cycliste prometteur lorsqu’il a franchi la ligne jaune. C’était en 2009, l’année de son passage éclair chez les pros. « J’avais 20 ans, j’étais jeune et naïf. Je manquais de confiance, se souvient-il. Je voyais des cyclistes pros hyper-musclés. Je voulais absolument leur ressembler.» Rapidement, des amis cyclistes lui proposent des produits. « Je me suis laissé embarquer. J’ai craqué. »
Fabien Taillefer commence par des corticoïdes, puis passe à l’EPO, dépensant jusqu’à 1 200 euros par mois. « Jamais sur Internet, on y laisse des traces. On s’approvisionnait par l’intermédiaire d’un employé d’hôpital, confie-t-il. Pour ne pas se faire détecter à l’EPO, il faut respecter un calendrier strict. Si on arrête sa prise trois jours avant une course, il n’y a plus de traces. Mais les effets demeurent. »
Ces derniers s’avèrent spectaculaires et grisants. «Pour une même quantité d’air inspirée, ces produits décuplent l’apport d’oxygène aux muscles, détaille l’ancien dopé. J’avais l’impression d’avoir un turbo, de pouvoir passer une vitesse à n’importe quel moment. La fatigue était repoussée. J’aurais facilement pu avaler deux ou trois étapes du Tour de France. »
« Quand on y goûte, on devient fainéant »
Avec le recul, Fabien Taillefer reconnaît volontiers que, derrière ce sentiment de plénitude physique, la consommation entraîne des effets insidieux et pervers. « J’étais devenu plus agressif et irritable, même dans la vie de tous les jours. Mais, sur le coup, on ne se rend pas compte que la drogue nous change. » En 2010, Fabien Taillefer repasse amateur. Et continue de se doper malgré des enjeux sportifs et financiers bien moindres. « Quand on y a goûté, on devient fainéant, on pense pouvoir tout compenser par la prise d’EPO. Au lieu de passer sept heures à s’entraîner, on préfère n’en passer que trois et se doper. »
Le cycliste vit de moins en moins bien les contraintes imposées par le dopage. « Il fallait mentir à tout le monde et penser sans cesse aux éventuels contrôles. On ne peut pas vivre heureux longtemps comme ça. » Il décide alors de laisser derrière lui l’EPO et de reprendre une pratique saine du vélo. Jusqu’au jour où il se fait rattraper par son passé.
À l’automne 2010, une série d’arrestations de cyclistes dopés a lieu en Normandie. « Je me doutais que les flics risquaient de remonter jusqu’à moi, reconnaît-il. Je savais que s’ils venaient taper à ma porte, je leur balancerais tout. » Ce qui arrivera trois mois après les premières arrestations.
« La Fédération combat le dopage de façon pathétique »
Une garde à vue et un contrôle judiciaire plus tard, le dopé repenti est suspendu par la Fédération française de cyclisme (FFC). « Pour avoir sali leur image », précise, amer, Fabien Taillefer, qui voit sa sanction réduite grâce à sa collaboration avec les policiers. « J’ai proposé à la Fédération de faire de la prévention dans des écoles de cyclisme. Je n’ai jamais eu de réponse, ajoute-t-il. La FFC combat le dopage de façon pathétique : en n’en parlant pas. On ne voulait plus avoir affaire à moi parce que j’avais parlé dans la presse. »
Sa peine purgée, il tente, en 2012, un retour dans son ancien club, l’USSA Pavilly-Barentin. Pour tourner la page. En vain. « Je ne prenais plus de plaisir sur le vélo. Les gens me prenaient pour quelqu’un de malhonnête. J’étais soit celui qui avait triché, soit celui qui avait balancé. J’avais l’impression que tout le monde m’en voulait. » Un pépin physique achève de convaincre Fabien Taillefer de raccrocher définitivement le cyclisme.
« Le bilan, ce n’est que des regrets. Je sais que j’avais les qualités pour aller haut, même sans produit. Le dopage a ruiné ma carrière », conclut celui qui s’efforce de ne plus retourner sur les courses, même en tant que spectateur. « Trop de mauvais souvenirs. Trop de remords. » Pourtant, Fabien Taillefer aime toujours le cyclisme. Mais le cyclisme ne l’aime plus. Pas parce qu’il s’est dopé. Pas parce qu’il a triché. Mais parce qu’il a osé parler.
Pour Aller plus loin
La première interview télévisée de Fabien Taillefer après sa mise en examen (France 3 Normandie).
Le témoignage de Clément, 23 ans, footballeur dopé. « Le dopage fait maison, jeu dangereux des sportifs amateurs » (Rue89)
Répression et pédagogie
Gérard Dine, spécialiste des produits dopants, en est convaincu : le dopage est plus dangereux pour les amateurs que pour les professionnels. Afin de lutter contre ce fléau, il préconise une plus grande répression du trafic et une meilleure prévention auprès des sportifs.
Quel est l’état du dopage dans le sport amateur ?
Gérard Dine. Imaginer qu’il n’y a pas de dopage dans le sport amateur est une vue de l’esprit. Même à ce niveau, c’est assez présent et beaucoup plus fréquent qu’on ne peut le penser. Ce phénomène a toujours existé. Tous les sports sont touchés, du culturisme au cyclisme, en passant par le jogging. Mais peu de contrôles sont réalisés pour les sanctionner. Les gens font tout et n’importe quoi pour augmenter leurs performances, même à un niveau modeste. Ce qui est un vrai problème car les pratiques sont mal encadrées d’un point de vue médical.
Quels sont les principaux produits dopants qu’un sportif peut se procurer ?
G. D. Nous avons d’abord les incontournables qui sont aussi les plus dangereux : les amphétamines, les corticoïdes, les stéroïdes anabolisants comme la testostérone et l’EPO. Ce sont aussi les plus facilement repérables lors d’un contrôle. On retrouve des médicaments contrefaits venant de Chine ou des ex-pays de l’Est sur certains sites internet français. Il faut dire qu’avec Internet, c’est encore plus facile d’acheter ces produits. On peut y trouver de tout, venant des quatre coins du monde : les amphétamines russes, les corticoïdes bulgares, l’EPO chinoise, etc. Dans les organisations criminelles, il existe aussi bien des filières spécialisées dans le dopage que dans la drogue. C’est un trafic à part entière.
Un sportif amateur qui se dope met-il sa santé en danger ?
G. D. Bien évidemment. Le risque est même plus important que chez les professionnels. Au haut niveau, on prend des produits évolués, de bonne qualité et indétectables. Les athlètes sont également mieux encadrés par des médecins. Ce n’est pas le cas chez les amateurs. De plus, ils consomment des produits aux effets pervers. Comme par exemple les compléments alimentaires qui contiennent des produits dopants. Mais attention à ne pas généraliser. Sur les centaines de morts subites qui surviennent chaque année, seulement quelques cas sont dus au dopage. Même si ces produits ne sont pas directement à l’origine de ces décès, ils le sont indirectement car ils masquent les signaux d’alertes que le corps envoie.
Comment pourrait-on améliorer la lutte antidopage ?
G. D. Il faut axer la lutte contre le dopage sur la répression. En cas de contrôle positif, on peut comparaître pour recel et trafic de produits dopants, ce qui est assimilé à du trafic de drogue. Donc pénalement, il y a de forts risques pour ces sportifs. Des campagnes de prévention sous cet angle seraient plus efficaces. Il faut aussi lutter contre les produits de contrefaçon médicamenteuse. Et surtout mieux entourer les sportifs dans un but pédagogique. Actuellement, il n’y a que des politiques d’information et aucune personne sur les terrains, au plus près des sportifs amateurs. La philosophie de la lutte actuelle n’est pas cohérente. On ne peut pas traiter le milieu amateur, où les enjeux sont faibles voire inexistants, comme le haut niveau où l’on sanctionne la tricherie dans une compétition avec de forts impacts d’image, ou encore financiers. Il faut plutôt avertir les sportifs sur les dangers pour leur organisme. Il est complètement stupide de faire du sport pour sa santé en s’injectant des produits qui la mettent en danger.
Soixante idées pour lutter contre le dopage
En juillet 2013, la commission d’enquête sénatoriale sur l’efficacité de la lutte contre le dopage livrait ses propositions. Et critiquait au passage l’inaction du ministère des Sports.
« Ces 60 propositions ne concernent pas un seul sport car tous les sports sont concernés par le dopage. » C’est ainsi que Jean-François Humbert, ex-sénateur UMP du Doubs et président de la commission d’efficacité de la lutte contre le dopage, les a présentées. L’une d’elles prévoit la réalisation d’une étude visant à « améliorer » les connaissances sur les pratiques et les risques sanitaires encourus. Un autre travail universitaire sera aussi mené sur l’état du trafic de produits dopants, « qui est parfois le fait d’amateurs ».
La Chambre haute propose également la création d’une commission « vérité et réconciliation » pour lever le voile sur les conduites dopantes « actuelles et passées ». Cette instance servirait à « libérer la parole » et à « mettre fin au climat de suspicion préjudiciable au monde sportif ». Le rapport préconise de mettre en place « un mécanisme de repentis », qui modulerait les sanctions prononcées par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en fonction du degré de coopération du sportif. Cela permettrait de disposer d’informations sur les produits utilisés et de remonter les filières de trafiquants.
Le Sénat souhaite aussi remplacer les vingt-quatre correspondants régionaux actuels par huit correspondants antidopage interrégionaux. Ces derniers seront mis à la disposition de l’AFLD, à temps plein, avec pour objectif d’améliorer le ciblage des contrôles.
Enfin, le Sénat égratigne le ministère des Sports. En charge de la prévention antidopage depuis 2005, ce dernier « n’a pas su dégager des lignes directrices permanentes ou des outils efficaces ». Il faudrait donc redonner à l’AFLD la compétence en matière de prévention grâce à « la coordination des politiques régionales et des 24 antennes ». L’une des idées est de faire remonter chaque information concernant le dopage à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). Ce qui permettrait d’analyser le trafic ou de poursuivre des investigations sur les filières de produits dopants.
Pour Aller plus loin
Le rapport du Sénat sur la lutte contre le dopage (24 juillet 2013)