Faux et usage de faux

Difficilement repérables, les personnes qui exercent avec des faux diplômes se fondent dans le marché du travail. Elles trouvent des emplois grâce à des faux trouvés sur Internet, fabriqués sur Photoshop ou délivrés par des officines qui se font passer pour des écoles. Certains tissent leur mensonge pour réaliser leur rêve – Philippe voulait devenir architecte – ou pour s’assurer un revenu à la fin du mois : Maria est devenue aide-soignante. Usurpateurs du quotidien, ils passent à travers le radar des autorités. Et l’Etat ne semble pas pouvoir y mettre un thème.

Par Victoria Beurnez, Léo Juanole et Margaux Saive

Le business des faux diplômes

Les faux diplômes pullulent sur le marché du travail et dans les écoles. En ligne, des réseaux s’organisent pour répondre à la forte demande, en toute impunité. Et si cela représente un danger pour les entreprises et les étudiants, l’Etat semble impuissant.

Faussaires du quotidien

Philippe Leblanc et Maria* sont parvenus à travailler pendant des années grâce à de faux diplômes. Passion d’un métier pour l’un, nécessité financière pour l’autre les raisons d’une telle usurpation peuvent être très différentes. Reste qu’ils ont tous deux été démasqués.

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