Tours

Les nouveaux virages de la mobilité

Essentielles à la vie des individus, les mobilités sont aussi un secteur qui émet une grande partie de nos gaz à effet de serre. Réduire la voiture, certes, mais par quoi la remplacer ? Le développement des transports en commun comme de la pratique du vélo nécessitent des investissements et une évolution des mentalités. Dans la métropole de Tours, le mouvement est lancé. Mais il reste un long chemin à parcourir.

Par Laura Blairet, Zacharie Gaborit, Maël Prevost, Fanny Uski-Billieux et Maylis Ygrand

Photo d’ouverture : L’avenue de la Tranchée en avril 2024. Le pont Wilson, ouvrage central de la ville qui permet de traverser la Loire, est interdit aux voitures depuis fin 2021. Photo : Zacharie Gaborit/EPJT

À la croisée des chemins

Les mobilités sont un enjeu majeur à toutes les échelles, de l’État aux collectivités. Dans la métropole de Tours, la place de la voiture est de plus en plus remise en cause au profit d’autres moyens de transport plus doux.

Une ville auto-centrée

Tours fait partie des villes françaises où l’usage de la voiture est encore largement dominant. Alors que l’État impose la mise en place d’une zone à faibles émissions pour 2025, la métropole tourangelle multiplie les tentatives de réduction du trafic et du stationnement. Objectif : réduire la masse de véhicules en circulation, sans bannir complètement l’automobile.

Le vélo, tout un rayon d’enjeux

Tours est dans le top 10 des meilleures villes françaises pour les cyclistes, selon le ministère de la Transition écologique. Pourtant, de l’avis des associations comme des élus, il reste du chemin à faire. La municipalité s’attaque aux aménagements tandis que des collectifs essayent de faire évoluer les mentalités.

Des transports sur de bons rails

Lignes B et C du tramway, étoile ferroviaire, ligne de bus à haute fréquence… Après plusieurs années d’attente du côté des Tourangeaux, la Métropole multiplie les  projets pour développer les transports en commun à Tours.