Souvent perçue comme l’accomplissement d’une vie, la maternité peut parfois se transformer en véritable chemin de croix. Illustration : Lisa Peyronne/EPJT
Devenir mère est loin d’être une évidence pour certaines femmes. Face à l’injonction à la parentalité, elles regrettent d’avoir donné naissance. Perte du statut social, du potentiel de réalisation de soi ou mauvaise préparation à la maternité, elles témoignent.
Par Charles Bury, Alexane Clochet, Margot Ferreira
J’ai littéralement craché au visage de mon mari : ‘‘À refaire, je ne le ferai pas !’’ Il fallait que je vide mon sac. » Depuis le Canada, où elle réside avec sa petite famille, Ambre*, 35 ans, revient sur le trop-plein d’émotions qu’elle a ressenti après la naissance de son fils.
En 2018, elle donne naissance à un petit garçon en pleine santé. Mais elle se rend très vite compte que la maternité, ce n’est pas ce qu’elle imaginait. Après une période sombre de dépression post-partum, elle réalise que son mal être vient de son nouveau statut de mère. C’est à ce moment-là qu’elle le verbalise pour la première fois : elle souffre de regret maternel.
Encore peu utilisé aujourd’hui, le terme est popularisé par Orna Donath, sociologue et conférencière israélienne, après la publication de son étude Regretting Motherhood : A Sociopolitical Analysis en 2015. Pendant plusieurs années, elle interroge 23 femmes sur leur regret maternel. Elle questionne le tabou qui gravite autour de cette douleur silencieuse en Israël, où le taux de fécondité est le plus élevé parmi les pays de l’ OCDE. Tiré de son étude, son livre Le Regret d’être mère est traduit et publié en France aux éditions Odile Jacob en 2019.
« Si vous pouviez revenir en arrière dans le temps, avec la connaissance et l’expérience que vous avez aujourd’hui, deviendriez-vous mère ? » Telle est la question posée par la chercheuse aux 23 femmes qu’elle a interrogées pour la réalisation de son étude. Leur réponse est négative.
La sociologue israélienne tire une première conclusion essentielle. Dans le regret maternel, il faut distinguer la maternité de l’enfant. Car ce n’est pas ce dernier qui est regretté, mais bien le rôle endossé par les mères.
Les ressentis du regret maternel sont souvent minimisés voire niés. Illustration : Mathilde Corbel.
Dans le cabinet tourangeau de Sylvie Fleurat, les bougies florales et les nombreux dessins d’enfants compensent le froid hivernal. Psychologue en parentalité, elle confirme la conclusion de la chercheuse : le regret maternel, « ce n’est jamais le regret de l’enfant mais plutôt le regret d’être devenue mère ». Calmement, elle ajoute que ce qui fait souffrir ces femmes, c’est l’incompatibilité qu’elles ressentent entre elles et le rôle de mère. Elles n’ont plus l’impression d’avoir le statut de femme mais uniquement celui de maman.
Psychologue à la retraite, Edith Vallée va dans le même sens. Pour elle, les femmes qui auraient préféré ne pas être mère aiment leur enfant, mais ni le statut de mère ni les obligations qui en découlent : « Elles regrettent l’espace de liberté et le potentiel manqué de réalisation de soi. »
Orna Donath
Sociologue, conférencière et activiste féministe israélienne, elle enseigne à l’université Ben-Gourion de Tel-Aviv ainsi qu’au Collège universitaire de Tel Aviv-Yafo.
Ainsi, le regret maternel s’oppose à la dépression post-partum et au baby-blues. La première est une maladie, elle peut être diagnostiquée et soignée. Le baby-blues quant à lui est provoqué par une baisse temporaire des hormones. Il touche environ une femme sur deux selon Illana Weizman, sociologue et autrice du livre
Ceci est notre post-partum.
Par essence passagers, ces deux états psychologiques peuvent varier dans leur durée et dans leurs manifestations physiques. Le regret maternel, lui, ne peut être guéri. Il s’accepte.
Pendant le confinement, en août 2020, Ambre crée une page Instagram dans laquelle elle témoigne de son expérience. Son compte @le_regret_maternel rassemble aujourd’hui près de 17 000 abonnés. Elle explique s’être posée des questions sur sa « liberté de femme » et s’être rendue compte de la difficulté d’endosser le rôle de mère : « La charge mentale sur mes épaules était si forte, j’étais en train de devenir folle. »
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Lorsque nous contactons Ambre, une grève des garderies est en cours au Québec. Son assistante maternelle n’est pas non plus disponible. La jeune femme a donc pris une journée de congé pour s’occuper de son fils de 4 ans.
Dans la pièce voisine, le garçonnet semble jouer avec des petites voitures. Il imite le bruit du moteur et chantonne joyeusement. En riant, sa mère s’excuse, puis reprend : « Je ne suis pas faite pour être mère. Mais maintenant, mon fils est là. Je dois vivre avec ça et apprendre à faire de mon mieux. Même si c’est très fastidieux. Même si je regrette. Je fais de mon mieux pour qu’il soit le plus épanoui possible. »
Cette difficulté, Ambre n’est pas la seule à la ressentir. Nadia Davouloury est accompagnatrice parentale et a créé le podcast « Grands Défis & Tout Petits ». Elle y partage des expériences diverses de parents parfois débordés qui cherchent à se retrouver.
Cette mère de 38 ans estime avoir perdu sa féminité à la naissance de son enfant : « Aujourd’hui, je ne vis que pour lui. » Sans pour autant regretter d’être devenue mère, elle comprend que le passage à la maternité puisse être douloureux pour de nombreuses femmes. Pour elle, avoir un enfant signe le « deuil de la femme indépendante ». Cette femme libre de ses mouvements et de son temps disparaît pendant la grossesse. Et dépose sur les épaules de la mère qui la remplace une incommensurable charge mentale.
Dans le premier épisode de la saison 2 de « Grands Défis & Tout-Petits », Nadia Davouloury aborde la charge mentale et ses conséquences sur les jeunes mères.
Dans notre culture occidentale, devenir mère a toujours été une évidence. Depuis qu’elles sont toutes petites, on explique aux filles qu’elles sont vouées à avoir des enfants. On leur offre poupée, poussette et dinette pour s’occuper, pour « jouer à la maman ». Une façon de les guider vers leur vie adulte.
Or, pour Yvonne Knibiehler, l’une des premières historiennes françaises à s’être intéressée à la maternité, cette dernière n’a rien de naturel. Au contraire, « elle est toujours et partout une construction sociale, définie et organisée par des normes, selon les besoins d’une population donnée à une époque donnée de son histoire. » Simone de Beauvoir dénonçait déjà, en 1949, le mythe de la maternité dans
Le Deuxième Sexe.
Dans les représentations historiques, la femme, à l’image de la terre, est féconde. Elle doit donc se reproduire pour les besoins de l’espèce. « La réalisation du genre féminin serait de procréer. C’est vu comme son rôle ultime. Donc une femme qui ne souhaite pas devenir mère trahit son genre. Et ce schéma n’est pas accepté », décrypte Illana Weizman.
Questionner son envie de devenir mère
Ainsi, tout dans la vie d’une femme est perçu en lien avec sa maternité : l’apparition des règles chez les adolescentes signale leur capacité de donner naissance ; la poitrine se forme pour nourrir le nourrisson ; l’instinct maternel qui serait inné permet une meilleure compréhension de l’enfant… Cette pression sociale, conséquente, justifie la charge mentale qui pèse sur les femmes et les mères.
Bien que ce schéma social soit inconscient, il joue un rôle considérable dans le regret maternel. Accepter la maternité comme norme, c’est ne pas se questionner sur son envie de devenir mère, sur les conséquences de ce choix au regard de ses difficultés personnelles.
Pourtant, cela fait déjà plusieurs dizaines d’années que les femmes partagent leurs expériences.
Twitter a ouvert une brèche et favorisé la libération de la parole de ces mères qui regrettent.
Illustration : Mathilde Corbel.
L’une des premières à prendre la parole a été l’actrice Jeanne Moreau. En 2012, elle déclare dans une interview au Figaro qu’elle n’est en réalité pas faite pour être mère, qu’elle n’est « pas maternelle ». Elle admet alors publiquement que même si elle a eu un fils, Jérôme, elle ne désirait pas d’enfant. Le sentiment de regret exprimé par l’actrice a été ressenti par son fils et s’est immiscé dans leur relation.
Les conséquences sur les relations mère/enfants sont réelles et diverses : éducation autoritaire, affection bridée ou autonomie prônée. Angie, 24 ans, considère que la fibre maternelle est un mythe. Elle revient sur son enfance, une étape difficile de sa vie : « Ma mère nous touchait à peine, ma sœur et moi. » Elle confie qu’autant qu’elle s’en souvienne, sa mère ne leur portait pas d’affection. Pas d’encouragements, pas de surnoms tendres ni de « je t’aime ». La relation mère/enfant a laissé place à une relation de respect adulte/adulte.
Malgré ce sentiment de rejet, les enfants parviennent à prendre du recul et à réfléchir à la situation en se mettant à la place de leur mère. C’est le cas de Nine, aujourd’hui âgée de 23 ans, qui a longtemps souffert de son absence. Aujourd’hui, elle relativise : « Lorsque nous avons vraiment repris contact, j’avais 18 ans et j’étais déjà passée à autre chose. »
« Ces femmes veulent être exemplaires »
Pour certaines mères, ce regret les pousse à en faire beaucoup plus pour que leur enfant soit heureux, à être irréprochable, de peur de mal faire. Toutes les femmes et les spécialistes interrogées sur le sujet ne cessent de mettre en avant l’amour que ces mères portent à leur enfant.
Illana Weizman
Sociologue, militante féministe et autrice franco-israélienne. Co-créatrice du hashtag #MonPostPartum, elle a également cofondé le groupe israélien de de colleuses de rues HaStickeriot avec Morgane Koresh.
« Ce que je trouve fascinant, c’est que ces femmes veulent être exemplaires. Ce sont des mères extraordinaires ! Elles se cassent la tête pour faire des gâteaux, des anniversaires surprises… Elles culpabilisent tellement qu’elles en font dix fois plus », explique Stéphanie Thomas.
Journaliste, productrice et réalisatrice pour la radio et la télé, elle est aussi l’autrice de Mal de mères, paru en 2021. Un ouvrage qui a conduit de nombreux médias à s’intéresser au regret maternel. Elle a été invitée sur plusieurs plateaux télévisés et chaînes de radio pour en parler. Un pas de géant vers la prise de conscience de l’existence de ce sentiment, encore difficile à aborder.
Dans son enquête, Stéphanie Thomas recueille le témoignage de dix mères qui reviennent sur les difficultés qu’elles ont rencontrées. « Ces femmes n’attendaient que de pouvoir s’exprimer. Pouvoir parler à quelqu’un d’extérieur sans être jugées », commente la journaliste.
En témoignent les nombreux tweets et publications sur les réseaux sociaux avec les hashtags #RegrettingMotherhood et #RegretMaternel. À l’instar d’Ambre, les femmes sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à oser prendre la parole.
Un tabou également présent dans la sphère médicale. Lors de la période de préparation à la maternité, les femmes ne sont que très peu confrontées aux difficultés psychologiques qu’elles pourraient ressentir une fois devenues mères. On les prépare à l’accouchement, on les avertit des premiers mois sans sommeil, des tétées à répétition. Mais aucune d’entre elles ne se souvient avoir abordé l’épuisement psychologique et la crise émotionnelle ressentis après la naissance. Encore moins le sentiment d’enfermement et d’assignation aux seules tâches maternelles.
S’ajoute à cela le fait qu’une partie du corps médical réfute le terme « regret maternel ». En cause : la notion de « regret » qui, par définition, ne peut entraîner de guérison.
Ce que les mères regrettent, on l’a vu, c’est de ne plus être les femmes libres et indépendantes qu’elles étaient. Or, aucun retour en arrière n’est possible. Devenir mère est un choix définitif, aussi définitif que le regret lui-même. Les médecins, les psychologues ou les infirmières ne peuvent pas aider les femmes à changer cela. Ils ne peuvent que les encourager à voir la situation sous un autre angle, plus optimiste.
Une question de vocabulaire
De fait, ce n’est pas tant le problème qu’ils récusent mais le terme. Sylvie Fleurat, psychologue, préfère parler de « désillusion » : « J’emploie peu le terme de regret maternel. La question du regret, c’est quelque chose de fort. » À la place, elle aide les mères à dépasser leur désillusion de la maternité. Elle leur explique qu’il peut y avoir un décalage entre ce que l’on s’imagine de son enfant avant sa naissance et la réalité post-partum. Mais pour elle, ce décalage, une fois accepté, a vocation à disparaître. Ce que ne pourrait pas faire le regret, qu’elle estime plutôt être un concept de sociologues.
Une question de vocabulaire somme toute. Mais le corps médical n’est pas imperméable au concept de regret. Plusieurs sages-femmes confient ne pas connaître cette notion mais elles s’y intéressent. C’est le cas de Chantal Charron, sage-femme depuis trente-cinq ans, qui n’en avait jamais entendu parler : « Dans mon activité, on ne le formule pas comme ça. On entend plutôt dire : »C’est arrivé plus vite que je le pensais’’. »
Sage-femme depuis vingt-cinq ans, Sophie Buchy reconnaît elle aussi n’avoir jamais été confrontée à ce sujet : « Je rencontre des femmes en difficulté de parentalité. J’y serai plus attentive à l’avenir. Peut-être n’ai-je pas identifié le regret. »
La question est de savoir si le regret maternel, quel que soit le terme qu’on lui attribue, a vocation à être traité par la sphère médicale ou par la sphère psycho-sociale. Mais le simple fait qu’il soit reconnu par la première aiderait les femmes à être prises en charge par la seconde.
Entre découverte et réfutation, le corps médical est divisé sur la question de l’existence du regret. Illustration : Mathilde Corbel.
Stéphanie Thomas
Autrice, productrice et réalisatrice radio et télé. Elle a, entre autres, produit de nombreux reportages sonores pour France inter : Les Pieds sur terre, La Fabrique de l’histoire ou encore Sur les docks.
Les femmes ne sont pas obligées de passer par la maternité pour se trouver et se réaliser. C’est ce qu’a toujours voulu montrer Edith Vallée. « Même pendant les cours d’éducation à la parentalité, on part du postulat que la maternité n’est pas à remettre en question », explique-t-elle.
Or, devenir mère n’est pas si évident. La psychologue a longuement étudié la non-maternité et le non-désir d’enfant.
Au cours de ses recherches, elle a identifié trois façons récurrentes qu’ont les femmes de dire qu’elles ne veulent pas d’enfant. Il y a celles qui sont comblées dans leur vie personnelle et qui n’ont pas de place pour un enfant. Celles qui ont besoin d’action, d’entreprendre et de connaître le monde. Et celles qui veulent rompre avec les générations antérieures et « un monde composé d’exactions, de violences, qui malmène l’écologie et court à sa perte ».
Toutes ces femmes sont heureuses dans leur choix de vie. Mais elles restent très souvent incomprises par le reste de la société. Pour ne pas s’opposer à cette dernière, elles vont jusqu’à prétexter des problèmes médicaux ou une infertilité. Ainsi, elles n’ont pas à justifier leur décision.
Elles sont pourtant de plus en plus nombreuses à oser exprimer leur désir de non-maternité.
Avant le XVIIIᵉ siècle, un grand nombre de mères dans les classes les plus aisées confiaient leurs enfants à des nourrices et à des gouvernantes
Durant les années soixante-dix, les femmes réalisent qu’elles doivent pouvoir disposer pleinement de leur corps et faire leurs propres choix. C’est à cette époque qu’Élisabeth Badinter, philosophe et féministe française, publie L’Amour en plus. Elle constate notamment qu’avant le XVIIIᵉ siècle, un grand nombre de mères dans les classes les plus aisées confiaient leurs enfants à des nourrices et à des gouvernantes. Elle démontre ainsi que l’amour maternel n’est pas inhérent à la nature humaine.
Deux décénnies plus tard, la philosophe constate un repli inquiétant des droits des femmes. Dans Le Conflit : la femme et la mère, elle montre que l’idée d’une alternative émerge depuis plusieurs années : et si, finalement, retourner s’occuper de son enfant à plein temps n’était pas un travail plus gratifiant ? Ce « retour aux fondamentaux naturels », comme elle le qualifie, se développe parallèlement à un modèle de « mère idéale » qui impose des obligations de plus en plus lourdes.
Si un quart des Allemandes n’ont pas d’enfant, c’est une preuve, d’après Élisabeth Badinter, que la maternité n’est pas la condition à leur réalisation personnelle. Elle s’oppose ainsi aux pseudo vérités de la maternité : une femme n’est pas faite que pour avoir des enfants.
L’avenir rayonnant sans enfant
Et elle n’est plus la seule à le penser. Né dans les années soixante-dix aux Etats-Unis, le mouvement childfree (« sans enfant ») rassemble celles et ceux qui font le choix personnel de ne pas avoir d’enfant. D’après une étude menée en juin 2021 par des professeurs en psychologie de l’université du Michigan, plus d’un quart de la population adulte de cet Etat (27 %) serait childfree.
En opposition à la société nataliste qui considère la parentalité comme un but en soi, les childfree détonnent. Ce qui ne les empêche pas de s’épanouir et de trouver leur bonheur. Ailleurs que dans l’enfantement.
Elisabeth, ingénieure childfree de 35 ans, assume pleinement son choix : « Je pense que si on en parlait plus ouvertement, si le sujet était plus souvent abordé, il y aurait moins de souffrance dans le monde. Pas uniquement pour les parents, mais aussi pour les enfants. »
Aujourd’hui, les femmes se posent plus de questions. Elles sont de plus en plus nombreuses à se demander si ce qu’elles souhaitent réellement, c’est devenir mères. Le message des childfree, c’est aussi de permettre aux autres de prendre conscience qu’une vie sans enfant n’est pas dénuée de sens. Ils montrent qu’un autre chemin peut être pris, que la parentalité n’a pas à s’imposer comme une fin en soi.
Illustrations : Mathilde Corbel, Célio Fioretti et Lisa Peyronne
Edith Vallée
Psychologue engagée dans le mouvement féministe, elle a recueilli des témoignages de femmes qui ont fait le choix de ne pas enfanter. En 2005, elle publie son livre « Pas d’enfant, dit-elle… Les refus de la maternité », qui rassemble ces témoignages.
Charles Bury
@bycarlito_
25 ans.
Journaliste en formation à l’EPJT.
Passé par Libération, La Nouvelle République et La Voix du Nord.
Passionné par la photographie et la musique électronique.
Se destine à la photographie de presse.
S’intéresse à la géopolitique et aux sujets de société.
Alexane Clochet
@alexaneclt
23 ans.
Journaliste en formation à l’EPJT.
Passée par Ouest-France, le Poher Hebdo et Slim Media.
Passionnée par la culture, en particulier russe, et la sociologie.
Se destine à la télévision.
S’intéresse à la géopolitique et aux relations internationales.
Margot Ferreira
@_margotfr
23 ans.
Journaliste en formation à l’EPJT.
En alternance au service Culture, Magazine et Der de Ouest-France.
Passée par les Dernières Nouvelles d’Alsace et Radio MNE.
Passionnée par la culture et la littérature.
Se destine à la presse magazine.
S’intéresse aux sujets de société et culturels.