La salle de jeu de la franchise quiz-room de Tours
La franchise de jeux Quiz-Room a ouvert ses portes à Tours. Tout le monde sait ce qu’il y a dans la salle 101, mais savez-vous ce qui vous attend dans la quiz-room ? Une ambiance mieux qu’à la télé…C’est en tout cas la promesse du concept.
Par Samia El Achraki
Des buzzers, des pupitres, des tableaux de bords, de la fumée lourde et une lumière tamisée. Tout laisse croire que nous sommes dans un plateau télé, les caméras en moins. Mais nous sommes bien dans la quiz-room. Une salle qui peut accueillir jusqu’à dix-huit personnes, pour s’affronter jusqu’à quatre. Seuls, en duo, trio ou quatuor, la bonne ambiance est assurée.
Le concept est simple : buzzer en répondant à des questions le plus vite possible. Celui qui gagne le plus de points a droit à plus de jokers. Faire appel au fameux « 50/50 », multiplier les points, en voler aux adversaires ou encore les empêcher de répondre… toutes les stratégies sont bonnes pour ajouter des points et assurer sa place au podium.
Ce ne sont pas des quiz qui vont vous tourmenter, nul besoin d’avoir une « culture G » hors pair. L’essentiel est de passer un bon moment. Entre quiz original, thématique et blind-test, il y a de quoi plaire à tous les goûts.
Une équipe de collègues tente l’expérience du Quiz-Room pour renforcer la cohésion du groupe et partager un bon moment. Réalisation Samia El Achraki /EPJT
« Entre collègues, on a surtout pu découvrir les mauvais joueurs ! » s’amuse Antoine, le plus jeune des salariés. Mais si Patrick et Antoine sont sortis si enthousiastes de cette activité de consolidation d’équipe, Laurence, elle, préfère y revenir avec des amis, « ce serait plus convivial ! » estime-t-elle.
Les règles du jeu sont simples. Pour participer, il faut réserver sur le site web, puis créer un profil « joueur » avant de se rendre à la Quiz-room. Il est préférable d’arriver avec quelques minutes d’avance sur l’heure prévue, afin de personnaliser au mieux son expérience avec le responsable à l’accueil, le « quiz-master ».
Il est possible de choisir entre un quiz original, un quiz thématique et un blind-test. Le premier invite les visiteurs à choisir jusqu’à six catégories différentes. Le deuxième, quant à lui, propose des thématiques plus pointues. Entre « bouffe », « années 2000 », « culture web », ou encore le quiz totalement décalé intitulé « WTF ».
L’âge minimum requis pour jouer est de 8 ans. Les plus compétitifs des enfants ont eux aussi droit à un Quiz Kids conçu spécialement pour eux.
Les participants se succèdent chaque demi-heure. À l’accueil, les rires, les taquineries et les applaudissements parviennent d’un groupe d’adolescents qui ont joué dans la deuxième salle de quiz. « C’était vraiment cool et très marrant. Nous nous sommes bien amusés. Je reviendrai sûrement pour mon anniversaire, le mois prochain », déclare Anaïs, sourire béat.
« Les tranches d’âge et les profils sont très diversifiés, affirme la responsable de la franchise. Nous avons eu des réservations d’entreprises, de groupes d’amis allant des adolescents aux jeunes adultes, mais aussi des familles avec leurs enfants » , précise-t-elle.
Une success-story
Le Quiz Room est, avant tout, l’aventure de deux jeunes associés passionnés. Antoine Pacalet et Manuel Cau ont initié ce concept dans une salle à Paris en 2019. Un premier pas réussi qui leur a permis d’ouvrir les une quarantaine de Quiz-room dans plusieurs autres villes françaises, mais aussi en Suisse et en Belgique. C’est une véritable success-story.
Retour à la salle de jeu à Tours, la quarantième de la franchise dont affluence ne se dément pas, à en croire sa responsable, Emmanuelle Alvarez : « Nous avons reçu une douzaine de groupes durant la première semaine et nous en attendons une douzaine d’autres rien que ce weekend. »
Dans la Quiz room, il n’y a pas de place pour les mauvais perdants. On sort le sourire aux lèvres, même si on ne décroche pas le buzz d’or. Et si, au bout d’une heure, vous avez les mains en sueur, c’est parce que vous êtes dans une ambiance de plateau télé… ou presque.
Samia El Achraki
24 ans.
Étudiante en journalisme à l’EPJT.
A effectué des stages en télé et en journalisme d’agence au Maroc.
Intéressée par le podcast et l’univers audiovisuel.
Passionnée par les arts et la philosophie.
Se destine au journalisme culturel.