Metal dans les médias

et je coupe le son !

Les sujets metal dans les médias sont redondants : Hellfest, Metallica ou scandales. Photomontage : Zoé Keunebroek/EPJT

« Des hordes de zombies assoiffés de bières et de grosses guitares », c’est ainsi que « Zone Interdite » décrivait, en 2013, les festivaliers du Hellfest. Si, dix ans plus tard, les médias français ne sortent plus de tels clichés, la musique metal reste encore rare dans les journaux non spécialisés. Elle reste réduite à un traitement minoritaire et plein de poncifs.

Par Zoé Keunebroek

« Musique metal : pourquoi tant de hell ? », s’interroge France Inter, le vendredi 8 juillet 2022. Il est vrai que, dans les médias non estampillés metal, ce genre musical se fait rare, très rare. Sur les derniers articles publiés par Le Monde dans sa rubrique « Musique », un seul parle de metal. Sans surprise, il ne faut pas chercher loin pour trouver le sujet de l’article. Metallica a sorti son nouvel album « 72 Seasons » le 14 avril 2023. A l’occasion de cette sortie, l’article du Monde propose donc une interview du batteur.

Avec ce seul article, le metal représente 1,64 % des genres musicaux traités par Le Monde. Un résultat logique ? Dû à un genre niche, écouté par une très faible proportion de la population ?

Pas vraiment. Dans une étude réalisée en France en 2014 par l’institut de sondage Ipsos, 13 % des sondés et sondées déclarent écouter régulièrement du metal. Dix ans plus tard, les données communiquées par la plateforme de streaming musical Deezer sont similaires, 11 % des utilisateurs et utilisatrices écoutent régulièrement du metal et ses dérivés.

Ce genre musical serait-il mal représenté ? Il est certain que d’autres genres subissent un autre sort. Là où, d’après les mêmes études, la musique classique est régulièrement écoutée par 20 % des sondés et sondées, elle représente presque 30 % des sujets couverts par la rubrique « Musique » du Monde. Une situation qui se répète dans les « principaux médias » (les plus lus d’après l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias [APCM]). On retrouve, au maximum, une seule occurrence du metal dans les sujets des rubriques « Musique ».

Alors que le metal est un genre écouté par environ 11 % de la population française. Il ne représente qu’une très faible part des contenus traités par les médias. Infographie Zoé Keunebroek/EPJT

Pour certains, comme L’Humanité, Libération ou Ouest-France, journal régional du célèbre Hellfest, rien. Pas un seul sujet metal sur les derniers mois. Sur l’ensemble des médias analysés, le métal ne représentent que 2,31 % des genres musicaux traités dans les rubriques musiques. 

Il faut tout de même noter l’exception du Parisien, avec 6 articles, soit 7,89 %, un chiffre bien au-dessus des autres médias sans pour autant atteindre les 11 à 13 % d’auditeurs et auditrices français. 

Il n’aura pourtant fallu que quelques heures à Metallica pour remplir le Stade de France… deux fois. Et depuis plusieurs années, les 180 000 places du Hellfest, deuxième plus gros festival français, à Clisson (Loire-Atlantique), sont vendues, en quelques minutes, avant même l’annonce des têtes d’affiche. Les rediffusions du festival sur la plateforme Arte Concert font les meilleures audiences du site avec plusieurs millions de vues, etc.

On ne peut nier l’importance de ce genre musical en France. Il suffit de regarder le nombre important de festivals de metal sur le territoire français. 

Le site metal-archives recense plus de 6 321 groupes en France soit un groupe pour 10 800 habitants. Une part équivalente au Royaume-Uni qui compte 1 groupe de metal pour 10 182 habitants. 

De leur côté, les Britanniques nomment et récompensent des groupes de metal lors des BRITS Awards (équivalent des Victoires de la Musique). Un honneur dont le rock français est privé depuis 2019 – année de la suppression des catégories de genre musicaux pour raccourcir les Victoires – et dont le metal n’a jamais pu bénéficier. 

Cet état de fait a quelques explications.

Certaines sont politiques, en 1994, la loi Carignon a donné un gros coup d’arrêt à la diffusion du rock et du metal à la radio. Cette loi dispose que : « La proportion d’œuvres musicales créées ou interprétées par des auteurs et artistes français ou francophones, devant atteindre avant le 1er janvier 1996 un minimum de 40 % de chansons d’expression française […] » Or la production metal francophone, s’écrit essentiellement en anglais.

D’autres tiennent à la typologie du metal : les chansons sont plus longues, débordent du cadre défini et sont presque incompressibles. Et la mélodie prédomine sur le texte. Le cadre type d’une chanson de métal, de l’intro jusqu’à l’outro en passant par les solos, ponts et autres bridges musicaux, font que la durée d’une chanson de metal classique descend rarement sous les trois minutes trente, durée maximum de diffusion d’une chanson en radio. 

Le metal est un genre « musical de groupe », où chaque instrument est joué. Il a, ainsi, tendance à laisser une place à chacun des instruments. La voix (et le texte qu’elle poste) n’est qu’un instrument parmi les autres. Une pratique à contretemps de la culture française qui valorise les chansons à textes profonds et importants, où la voix prédomine sur le reste de la mélodie.

Le constat, semble clair, la chanson metal type n’est pas faite pour les médias mainstream.

Le metal est de loin le genre dont les musiques sont les plus longues. Infographie Zoé Keunebroek/EPJT.

Mais d’après Olivier Badin, journaliste spécialisé dans le metal « ces raisons sont loin d’être suffisantes pour expliquer l’absence du métal dans les médias ». Pour lui, la raison est bien plus simple : « Si l’on ne parle pas du metal, c’est que les rédac chefs n’en veulent pas ». Ce journaliste parle « d’une tannée. Proposer un sujet metal, c’est la croix et la bannière, tu dois toujours te justifier, te justifier et te rejustifier ».

Obligation qui, selon lui, ne se retrouve pas pour les autres genres musicaux. Un sentiment partagé par le journaliste Samuel Degasne qui « bataille depuis vingt ans pour parler de métal ».  « Les réticences pour en parler, je les rencontre tous les jours dans tous les médias », continue celui qui a créé la chaîne YouTube, « Une chanson, l’addition »

Les podcasts natifs d’« Affaires Sensibles » sont à découvrir sur le site de Radio France.

Olivier Badin cite un nouvel exemple. Il a produit pour l’émission « Affaires Sensibles » une série de trois épisodes sobrement intitulée « Metal ». Elle revient sur des faits-divers liés à l’histoire du genre. Les trois épisodes sont disponibles « en podcast natif, une forme de test. Ils seront peut-être diffusés… en fonction de l’audience ». 

Sociologue, directeur de l’Institut de la communication et des médias de l’université Sorbonne Nouvelle, Gérôme Guibert donne plusieurs explications à cette situation. « Le metal n’est pas aimé, il est même l’un des genres les plus détestés » par toutes les catégories de la population. En 2008, 57 % des Français déclaraient « détester » le metal, dans une étude.

La sociologue Bethany Brison l’a démontré en 1996, dans une célèbre étude intitulée Anything but metal. Les raisons : « Une musique qui agresse, à l’imagerie qui dérange, perçue comme ridicule, vide de sens ou inutilement violente ».  À cela s’ajoute une perception « classiste » de ce genre musical, poursuit Gérôme Guibert dans Le Heavy Metal comme cas limite. Au départ musique « d’adolescent masculin ouvrier habitant les périphéries des villes », le metal ne s’est pas construit dans les « hautes sphères ».

Une « subculture (sous-culture) incomprise par les cadres de médias, souvent issus des élites », commente pour sa part Charlène Bénard, sociologue des médias et des musiques populaires.

L’Arrivée du Hellfest

«Mais il faut dire que la situation évolue. Il y a vingt ou trente ans, c’était un sujet dont les médias mainstream ne parlaient pas point. Maintenant, il faut batailler, mais on peut réussir à faire des choses », Olivier Badin. Depuis quelques années, le métal est plus présent dans les médias.

Pour toutes les personnes interrogées, le début de ce changement est très précis : « L’arrivée du Hellfest ». Au départ, « le Hellfest est traité via l’avis du prêtre de Clisson. Puis, au fur et à mesure, quand on a vu les chiffres de ce festival, les choses ont commencé à bouger », explique Samuel Degasne. Une forme de « récupération marchandise, selon la sociologue Charlène Bénard. Le public metal est un public fidèle, qui dépense beaucoup d’argent en concert, en consommation et en produit dérivés. Comme cela dégage beaucoup d’argent, cela suscite l’intérêt des industries médiatiques. »

Le Hellfest est même devenu un point de référence pour les autres sujets metal. Olivier Badin raconte qu’en 2018, au moment du Download festival à Paris, « le rédac’ chef [l]’a laissé faire, parce que [il] lui [a] vendu ça comme un festival un peu comme le Hellfest. Mais aussi car ça permettait de remplir le journal ».

Mais cette médiatisation du Hellfest a aussi son revers de la médaille. « On voit bien qu’aujourd’hui, le metal n’a sa place dans les médias qu’entre mai et fin juillet », assène Charlène Bénard. Si on analyse la présence du metal sur le site de Radio France, sur la quarantaine de résultats qui apparaissent, 40 % des productions concernent le Hellfest ou Metallica. 

Le Hellfest et Metallica représentent à eux seuls 40 % des résultats de la recherche « metal » sur le site de Radio France. Infographie Zoé Keunebroek/EPJT.

Pour Charlène Bénard, ce traitement est d’autant plus particulier que Metallica et le Hellfest sont sortis des sphères purement metal. Un constat qu’étaye Samuel Degasne « Il ne faut pas oublier que parmi les festivaliers du Hellfest, beaucoup viennent pour découvrir plus que pour la musique en elle-même ».

Depuis quelques années, c’est une autre forme de récupération qui a permis au metal de faire son entrée dans les sphères médiatiques. « Une récupération idéologique » pour Charlène Bénard, qui consiste à vider le metal de ses subcultures. Pour cela, on montre les metalleux comme des « des vrais gentils qui se cachent derrière un folklore un peu extrême ».

On peut retrouver cette forme de récupération dans le reportage annuel de Quotidien au Hellfest, qui montre les metalleux comme des gentils, qui aiment bien montrer leurs fesses à la télé. « L’histoire des fesses. C’était marrant la première année. Ce qu’ils auraient dû faire après avoir mis de la visibilité sur le Hellfest, c’est aller plus loin », explique Olivier Badin. Le problème de cette récupération, c’est qu’elle « atténue les valeurs de la culture pour montrer que finalement, elle est facile à maîtriser, et donc facile à dominer », complète la chercheuse. 

Chaque année, « Quotidien » propose un reportage sur le Hellfest. Un reportage qui, en prétendant démonter les clichés, en véhicule finalement beaucoup.

« Mais attention, il y a aussi des polémiques. Alors, évitons de tomber dans le cliché inverse, celui d’un monde de bisounours. Metal, musique d’enfer peut-être à tous les sens du terme… » nous dit Camille Cronier en introduction du controversé débat du midi « Musique metal : pourquoi tant de hell ? » diffusé en juillet 2022 sur France Inter. Ces polémiques auxquelles la présentatrice fait référence sont des accusations d’agressions sexuelles au sein du festival ainsi que la programmation de groupes proches des mouvances néonazies. 

« Il y plus d’hommes oui, mais je ne pense pas que ce soit un problème en soit. Je pense que c’est un non-sujet», détaille la chanteuse Linda Baastarde dans la même émission. « Il y a de plus en plus de femmes qui écoutent du metal, de plus en plus de femmes qui jouent du metal. Mais c’est une évolution concomittante de celle de la société  », complète Olivier Badin.

« Bien sûr qu’il faut parler de tout ça, mais je ne suis pas certain qu’il était utile que cela prenne autant de place sur une émission d’une heure », confie Mathieu Youssef, rédacteur pour Rock Hard et détenteur d’une chaîne YouTube sur le metal « The Doom Dad ».

Les sujets metal dans les médias sont redondants : Hellfest, Metallica ou scandales. Photomontage : Zoé Keunebroek/EPJT

Lorsqu’on va faire un tour sur les forums de discussions liés au metal, une chose est sûre, l’émission a été plus que mal reçue : « Ça a bien démarré mais, la fin renvoie encore des clichés », « une catastrophe », « trop de temps passé sur les polémiques », « ils n’auraient pas dit ça pour un festival de musique pop ». Les auditeurs et auditrices ont la désagréable impression que le côté agressif de leur musique présuppose une violence de ses acteurs.

Médiatisation mais pas trop

Quoi qu’il en soit, la « mainstreamisation » du genre est souvent mal vécue par les metalleux, à la fois à cause du mauvais traitement, mais aussi par peur que le genre soit trop édulcoré. « Chaque arrivée d’un genre musical dans le grand public se traduit par une atténuation et par une vulgarisation de la culture qui s’y rattache. Et je ne crois pas que les metalleux soient prêts à ça », résume Mathieu Youssef.

Pour Charlène Bénard, « Il y a une espèce de double discours chez les metalleux. À la fois, il aimerait que le metal ait plus de résonance médiatique, mais dès qu’il y a des mouvements de “mainstreamisation”, comme avec le nu-metal dans les années deux mille, le metalleux n’est pas content. La culture metal est une culture volontairement dense et fermée sur elle-même, et je crois qu’elle ne tient pas particulièrement à ce que ça change. » 

Lorsqu’en 2006 puis en 2007 des mouvements ont été lancés pour une plus grande diffusion dans les médias généralistes, notamment par Radio Metal, les retours ont été mitigés. Beaucoup ont fait le parallèle avec la médiatisation du rap.

« Je ne pense pas qu’une telle médiatisation soit bonne pour un style de musique. Le rap, par exemple, était dans les années quatre-vingt-dix une musique contestataire avec une forme de violence. Depuis qu’elle est diffusée en radio et médiatique on a du Diam’s, du Orelsan, des choses très éloignées de ce qu’écoutaient les auditeurs de rap à la base », commente un auditeur de metal sous la tribune postée par Radio Metal. Un commentaire aimé plusieurs milliers de fois.

Mathieu Youssef nuance même l’utilité des médias généralistes pour faire vendre le metal.

Lorsque des pétitions sont lancées pour favoriser la diffusion du metal dans les médias généralistes, les retours sont mitigés

« Gojira, n’en a pas eu besoin pour devenir le plus grand groupe de metal français et pour remplir un Bercy. » Dans les années quatre-vingt-dix, Sepultura, un groupe de death metal, réussit à obtenir un disque d’or en France.

Alors, comment parler plus et mieux du metal dans les médias français. Une première solution est esquissée par Olivier Badin, c’est le pas de côté : « Ce qui me manque, c’est ce qu’on trouve dans les médias anglo-saxons, sur comment le metal s’inscrit dans un contexte sociologique ou alors les liens qu’il entretient avec la littérature ou la mythologie ».

Pour sa série « Metal » pour « Affaires Sensibles » sur France Inter, il a décidé de raconter l’histoire du procès de Judas Priest, un fait-divers. Après une soirée passée à écouter du metal, notamment du Judas Priest, deux adolescent tentent de mettre fin à leurs jours. Dans une lettre d’explications, ils écrivent : « Je crois que l’alcool et la musique métal, comme Judas Priest, nous ont conduits ou même fascinés au point de croire que la réponse à la vie était la mort. » Les parents attaquent alors le groupe en justice pour incitation au suicide, qui sera acquitté.

Olivier Badin s’est servi de ce fait-divers pour faire découvrir la musique du groupe. « Avec un podcast comme ça, on diffuse des musiques et, du coup, on peut être une porte d’entrée. »

Une autre voie peut être celle de la contestation. C’est ce qu’a choisi de faire Samuel Degasne en proposant en 2021, les Victoires du rock et du metal. « Une réponse à l’absence de ces genres musicaux dans une cérémonie censée représenter la pluralité musicale française. » Cette initiative est venue « d’une colère ». Une colère qui a retenti jusqu’au Canada ou en Belgique, des pays qui se sont étonnés de la non-représentation du metal dans les médias.

En 2021, Samuel Degasne et son équipe lancent les Victoires du Rock et du Metal pour répondre à l’absence de ces genres musicaux aux Victoires de la Musique.

Une autre solution encore serait de se tourner vers les médias alternatifs. « Beaucoup de sujets non traités par les médias mainstreams, ont profité de ce trou pour aller en parler sur YouTube ou dans le podcast », constate Samuel Degasne.

C’est ainsi que le journaliste Augustin Lefebvre a pu parler de metal symphonique en évoquant ces liens avec le classique dans l’émission « Retour vers le classique ». Pour certains et pour certaines c’est même une porte vers les médias spécialisés, comme Mathieu Youssef dont la chaîne YouTube « The Doom Dad » a été un argument pour son recrutement chez Rock Hard

En parler plus, mais mieux

Mais ces modèles souffrent eux-mêmes de soucis, à la fois économiques, avec des rémunérations bien moindres que la presse généraliste. « Il est bien connu que le podcast ne paye pas », nous dit Mathieu Youssef.  Mais aussi de légitimité « Là où l’on ne demande pas à un rédacteur de Rock Hard de justifier son amour du metal, sur YouTube, le questionnement de la légitimité est permanent », précise Samuel Degasne.

Ce qu’il faudrait pour parler plus et mieux du metal, c’est à la fois « de la diversité dans les rédactions », « des personnes motivées, comme Stéphane Saunier à l’époque de “Nulle part ailleurs” », « beaucoup de pédagogie » et aussi « un peu plus d’ouverture de la part des metalleux ». À sa grande époque, « Nulle part ailleurs » sur Canal+ a fait jouer de nombreux groupes metal comme Slipknot, Sepultura, Motörhead ou System of A Down. Un créneau qui a permis à toute une génération de se familiariser avec le metal.

C’est aussi sous l’impulsion d’un Luc Frelon que Fip a pu lancer en août 2022, une station dédiée au metal. Une note d’espoir teintée d’un peu de cynisme pour Olivier Badin, « France Inter est partenaire du Hellfest et Fip a ouvert une station metal. On va vers le mieux, même si ce n’est pas demain la veille qu’on va voir Metallica dans la playlist de France Inter ».

Zoé Keunebroek 

@ZKeunebroek
23 ans
Titulaire du Master de l’EPJT, spécialité presse écrite/multimédia
Passée par La Voix du Nord, Blast,
se destine au journalisme culture avec un fort penchant pour les contenus multimédias et le podcast.
Cette enquête constitue son travail final pour sa formation.

Les coulisses de l’enquête

Une importante question de cette enquête a été l’objectif non-atteint de parité dans les intervenants. En plus de Charlène Bénard, je suis entrée en contact avec Marie-Hélène Soenen, journaliste spécialiste du metal pour Télérama, cette dernière n’a pas pu donner suite à mes sollicitations pour des raisons d’emploi du temps. Contactés, les rédacteurs en chef des médias cités, n’ont pas souhaité répondre à mes questions.

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