Les Filles du vent

couvrent les murs de Tours

Photo : Zoé Réveillard et Natasha Tamba

« Femmes du monde, les filles du vent sont libres, fortes et transforment les lieux qu’elles occupent… » C’est ainsi que Gil KD parle des personnages dont elle orne les rues de Tours. Peintre et street artiste, elle fait éclater la force du féminin.

Par Zoé Réveillard et Natasha Tamba

Quand elle parle de ses influence, c’est sont grand-père, dessinateur, que Gil KD met en avant. Mais c’est dans les années quatre-vingt qu’elle découvre le street art à Paris et les pionniers de ce qui n’est pas encore l’art urbain. Elle décide alors d’utiliser des bombes aérosol pour s’exprimer. Aujourd’hui, sa technique est bien souvent mixte : elle mêle peinture aérosol et acrylique, collages d’affiches collectées dans la rue et matériaux de récupération.

En 2015, elle s’est lancée dans une série de représentations de femmes aux traits asiatiques, en robes multicolores : Les Filles du vent. Depuis, ces « déesses protectrices » habillent les murs de Tours. Elles ont permis à Gil KD de s’engager activement pour les droits des femmes et contre les violences faites à celles-ci. Et cela au-delà de la Touraine.