Le mouvement du 20 février

Le 20 février 2011, un mouvement de protestations se déclenche au Maroc dans la foulée du Printemps arabe. Les revendications sont purement politiques : le fonctionnement du régime est remis en cause pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir de Mohammed VI en 1999. Les manifestants exigent une réforme constitutionnelle.

En mars, le roi s’engage à apporter du changement mais les manifestations continuent.

En mai, elles prennent une nouvelle tournure quand l’Etat décide de réprimer. On compte plusieurs morts, puis le pouvoir recule en juin.

Les engagements de Mohammed VI se traduisent finalement le 1er juillet 2011 par un référendum sur une nouvelle constitution.

La quasi-totalité des partis appelle à voter « oui ». Avec le succès du référendum tient au taux de participation élevé (75 %) et une large victoire du « oui ». Le référendum est un succès. Mais l’opposition entre les manifestants et les contre-manifestants dépasse le cadre de ce vote et va durer encore quelques années.