Formés pour un but
L’entraînement est le moment où les joueurs doivent montrer leurs progrès aux coachs
Joueur de football professionnel. Un métier qui fait rêver plus d’un adolescent. Mais pour ce choix d’orientation, le passage par un centre de formation est quasi-obligatoire. Les aspirants Mbappé devront y surmonter de nombreux obstacles : isolement, pression constante, rigueur des entraînements…
Par Alice Blain, Victor Fièvre, Suzanne Rublon
Photos : Alice Blain, Suzanne Rublon/EPJT
Dans les couloirs qui mènent aux chambres des apprentis footballeurs, de la musique résonne. « On écoute du zouk love », crie l’un des pensionnaires à travers la porte. Situé à Arthon, à 15 kilomètres de Châteauroux, le centre de formation du club de La Berrichonne est plutôt animé.
Baptiste Canelhas, 18 ans, se repose dans la chambre qu’il partage avec un de ses coéquipiers. L’attaquant de l’équipe réserve s’est vu attribuer le titre de meilleur jeune du mois. Ce prix récompense les comportements exemplaires. L’ensemble des membres du centre, – cuisiniers, joueurs ou entraîneurs – a voté pour décerner ce titre. Le but ? Encourager les joueurs à respecter ceux qui les entourent.
La chambre du garçon, qui suit quelques cours à la fac, est un modèle de propreté. Rien ne dépasse, hormis un banc de musculation, installé là en plus des infrastructures du club, preuve de la détermination du jeune homme. Peu de source d’amusement pour lui : « Si j’ai du temps libre, je fais la sieste. Moi, je prends du plaisir grâce au football. C’est comme ça que j’ai décidé de vivre mon adolescence. » Quand ils ne dorment pas, les apprentis footballeurs se retrouvent pour jouer au foot, sur console cette fois.
Les chambres, à l’image de celle de Baptiste Canhelas, sont impeccables. L’exigence est le maitre mot des encadrants. Des inspections régulières sont effectuées, avec sanctions en cas de désordre. Même rigueur au centre de formation du Tours FC. « J’inspecte les dortoirs et si c’est mal rangé, je dépose un post-it. Quand un joueur en accumule trois, il est privé de match », explique Bastien Boutet, le responsable pédagogique.
C’est la proportion des joueurs sortant de centre de formation sans signer de contrat pro.
L’exigence des encadrants est justifiée : la concurrence est âpre pour réussir. « Il y a plus de chance de devenir énarque que footballeur. » Par cette formule, Abdel Bouhazama, directeur du centre de formation d’Angers SCO, illustre bien l’adversité à laquelle sont confrontés les apprentis footballeurs. Selon la Fédération française de football (FFF), en 2016, 84 % des joueurs sortaient de centre de formation sans avoir signé un contrat professionnel.
Les faibles perspectives de succès pourraient installer une ambiance délétère entre les joueurs. Pas du tout : « Ils sont tous soudés », assure Alain Larvaron, directeur du centre de formation du club de Tours. « On est une bande de potes », confirme Nassim El-Hamine, joueur du club tourangeau. L’intégration passe autant par le terrain que par l’internat.
Les externes s’exposent parfois à une mise à l’écart. C’est ce qu’a vécu Victor Bodoignet. Cet étudiant en architecture a quitté le centre de formation du Tours FC en 2017, au bout de trois ans. « En plus de ne pas être titulaire, je dormais chez mes parents, ce qui a favorisé mon isolement », regrette-t-il. Dans les centres, tout doit tourner autour du ballon rond.
Dans les couloirs trône la devise « Passion et formation riment avec ambition ». À côté sont exposés les portraits d’anciens pensionnaires du centre devenus professionnels : Benjamin Nivet, Flavien Tait, de bons joueurs de Ligue 1 ou encore Florent Malouda, ex-international français. Le nom de ce dernier, arrivé à Châteauroux en 1995, n’évoque pas grand chose pour les jeunes du centre. Les plus vieux sont nés en 2000. Mais ils doivent tout de même connaître le club dans lequel ils signent : « Avant leur entrée dans le centre, on leur fait passer un test avec des questions sur l’histoire du foot et de La Berrichonne », explique Armindo Ferreira, directeur de la formation.
Le centre de formation de La Berrichonne est situé à Arthon, à 15 kilomètres de Châteauroux, dans un ancien hôtel. Photo : La Berrichonne de Châteauroux
La plupart des jeunes ont atterri dans ces centres un peu par hasard. « Il n’y a plus vraiment d’attachement au maillot », confirme Alain Larvaron, directeur de la formation au Tours FC. Baptiste Canhelas, fait encore exception. Lui se considère comme un « enfant de la Berrichonne », car il est originaire du département. Beaucoup de ses coéquipiers arrivent de la région parisienne et n’avaient, jusque-là, aucun lien avec le club de l’Indre. Et sans doute une connaissance très vague de sa localisation.
L’apprentissage du football se déroule souvent loin du domicile, les joueurs quittent leur famille avec l’objectif de devenir footballeur professionnel. Les centres de formation doivent néanmoins leur assurer un « double projet ». En plus de la réussite sportive, ils doivent leur offrir une formation scolaire.
Dans la majorité des clubs, les adolescents sont scolarisés dans des établissements classiques. « Quand les cours sont donnés au centre, les joueurs restent en permanence au club. Cela peut entraîner une souffrance psychologique. Le pire, c’est quand le joueur est blessé, qu’il voit ses coéquipiers aller s’entraîner sans lui et qu’il stagne au centre, sans contacts extérieurs », explique Abdel Bouhazama, directeur de la formation au club d’Angers SCO. Il a connu cette situation quand il travaillait à l’AS Saint-Etienne.
« Pour les profs, les footeux, ce sont ceux qui sont toujours fatigués, qui ne participent pas, qui viennent les mains dans les poches… »
Bastien Boutet, Tours FC
Les cours à l’extérieur permettent aux adolescents d’être en contact avec des personnes extérieures au monde du football, de sortir de leur bulle sportive. « On est tout le temps ensemble au lycée, relativise Lucas Delage, du Tours FC, au sujet de ses camarades du centre. On n’a pas la même mentalité que les autres élèves. »
Certains disent pâtir de ces différences et ont le sentiment d’être stigmatisés. Bastien Boutet qui s’occupe, entre autres, des relations entre le personnel éducatif et les jeunes du Tours FC, le constate : « Pour les profs, les footeux, ce sont ceux qui sont toujours fatigués, qui ne participent pas, qui viennent les mains dans les poches. Les professeurs ont beaucoup d’exigence avec eux et ne laissent rien passer. »
Ceux qui ont des difficultés à suivre les cours classiques passent un CAP métiers du football
Malgré tout, les jeunes sportifs ont besoin d’être soutenus par le corps enseignant. Cela passe par une meilleure compréhension de leurs réalités. Certains clubs, comme Angers SCO, ont donc décidé de faire visiter leurs infrastructures aux CPE, aux proviseurs et aux professeurs. « Ils peuvent alors se rendre compte du quotidien et de l’environnement d’un jeune en centre de formation », précise Abdel Bouhazama.
Un environnement qui peut se révéler pesant pour ceux qui ne sont pas scolarisés à l’extérieur. Steven Tsoukadozi, grand et svelte défenseur central de 18 ans à La Berrichonne de Châteauroux. fait partie des rares jeunes du club à être scolarisés au centre de formation. « J’avais trop de difficultés à suivre les cours traditionnels », explique-t-il. Il regrette de ne plus être en contact avec d’autres gens de son âge. « Ici, on voit les mêmes personnes et nos discussions tournent souvent autour du football. »
Rayan Aït-Nouri, défenseur gauche de 17 ans, suit lui aussi des cours au sein de son club, Angers SCO, où il a signé un contrat professionnel. Le jeune espoir, pisté par des clubs étrangers comme la Juventus de Turin ou le RB Leipzig, ne peut aller au lycée puisque les entraînements avec le groupe professionnel accaparent une bonne partie de son temps.
Plutôt que de suivre des cours comme les gens de son âge, il a le droit à des modules personnalisés comme média training, gestion du patrimoine ou anglais. « Nous lui apprenons à s’exprimer devant les médias, à gérer ses dépenses, ses recettes, ses charges, détaille Abdel Bouhazama. Pour qu’il reste connecté avec la réalité. »
Il n’aura cependant pas de diplômes, au contraire de ses coéquipiers lycéens. Les taux de réussite au baccalauréat général des centres de formation sont très bons : 87 % pour le Tours FC en 2018, 100 % pour Angers SCO et La Berrichonne sur les trois et quatre dernières années. Plusieurs facteurs expliquent ces chiffres. Pour Bastien Boutet, c’est dû au fait que « les jeunes ont des avantages, comme des horaires aménagés, une dispense d’EPS. Une heure trente est également dédiée à l’étude chaque jour ».
Les centres de formation d’Angers et de Châteauroux ont un taux de réussite au bac plus élevé que les lycées français. Source : Éducation nationale
Que ce soit l’exigence de réussite scolaire et sportive ou encore la vie en communauté et l’éloignement de la famille, les entraîneurs s’accordent tous pour affirmer que cela endurcit les jeunes mentalement. Les encadrants sportifs et scolaires endossent le rôle de la famille.
Abdel Bouhazama le constate : « Je vois les jeunes plus souvent que leurs parents. » Une relation qui n’implique pas beaucoup de familiarité. La distance entre les jeunes et le coach est bien réelle. Etienne Lefay, ancien pensionnaire d’Angers SCO, se souvient que les jeunes « avaient assez peur du coach Abdel. Quand tu n’as que 17 ans et qu’il te crie dessus, tu perds souvent tes moyens ». C’est pour cela que, même à distance, la présence de la famille reste essentielle.
A Chateauroux, le constat est le même et la relation avec la famille est entretenue soigneusement. « On s’appelle tous les jours », reconnaît en souriant Steven Tsoukadozi.
Afin de favoriser la réussite des jeunes, les centres offrent un encadrement et un cadre de vie privilégié. Les joueurs sont constamment entourés par du personnel éducatif, médical et des surveillants. Des privilèges qui les coupent quelque peu de la réalité. Ce n’est qu’à l’issue de la formation qu’ils en prennent conscience. Yero Diop, 27 ans, passé par le centre de formation du Havre, ex-joueur du FC Nantes et actuel propriétaire de salons de coiffure, l’a constaté : « Au centre, nous sommes très entourés par les coachs, les médecins… Mais après la carrière, il ne reste plus que la famille et les amis. »
Les jeunes côtoient tous les jours des professionnels, sans vraiment échanger avec eux. À Châteauroux, les apprentis footballeurs ont, dès 9 heures, un cours de musculation intensif. Ils se rassemblent dans les vestiaires, avec serrage de mains de rigueur pour chaque personne croisée.
Certains joueurs professionnels sont déjà présents dans la salle et s’entraînent de leur côté. « On les croise souvent mais ils ne nous conseillent pas trop… » reconnaît Mbemba Sylla, costaud défenseur central des U19 de Châteauroux. Devenir comme eux, signer un contrat, c’est ce à quoi il aspire, avec forcément une belle somme à la clé.
L’argent est présent très tôt, ce qui peut entraîner un décalage avec leurs camarades aux études plus classiques. Mais ce salaire n’a rien à voir avec ce qu’ils peuvent percevoir s’ils réussissent une carrière professionnelle. Salariés du club, ils gagnent minimum 300 euros par mois, selon les contrats établis par la FFF et leur niveau. Une somme qu’ils doivent alors apprendre à gérer.
« Tous les mois, je rapporte mon bulletin de paye à la secrétaire qui me donne des conseils », raconte Mbemba Sylla. D’autres, comme Steven Tsoukadozi, se préoccupent peu de ce qu’ils touchent : « Je ne sais pas vraiment quoi faire de mon argent donc je n’y touche pas. » Elodie Giraudon, sa responsable pédagogique, tente de rapprocher le plus possible ses cours d’écogestion de ce qui attend les apprentis footballeurs : contrats, droits, devoirs, pièges à éviter, etc.
Les apprentis footballeurs seront amenés à gagner beaucoup plus d’argent s’ils deviennent professionnels. Source : Recrutementfoot.com et Footmercato.net
Pour aider les centres à pallier la rupture avec la vie réelle, l’organisme Fondaction du football a été créé à l’initiative de la FFF. Le déclic ? L’attitude des Bleus lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Devant les caméras du monde entier, les joueurs français avaient refusé de sortir du bus pour aller à l’entraînement. Leur attitude avait alors été condamnée par de nombreux politiques.
Guillaume Naslin, secrétaire général du Fondaction, relativise : « Ils étaient coupés des réalités. A 20 ou 25 ans, ils n’avaient vécu qu’avec une cohorte de coéquipiers, à huis clos. » Depuis, les leçons ont été tirées et des actions ont été mises en place pour lutter contre la rupture avec les réalités de la vie.
Exemple, les apprentis du centre de formation du PSG ont rencontré des élèves de l’Opéra de Paris. L’objectif ? « Échanger avec des jeunes au quotidien similaire, même si la discipline est encore plus importante à l’opéra », détaille Guillaume Naslin.
Ceux du SCO ont visité une usine de brioches industrielles, un partenaire du club. La Berrichonne de Châteauroux a emmené ses jeunes à l’ouverture d’un supermarché, tôt le matin, afin qu’ils découvrent la réalité du monde du travail.
Les jeunes footballeurs castellroussins ont assisté à l’ouverture d’un supermarché, aux aurores.
Le corps de ces sportifs de haut niveau est leur outil de travail. Au quotidien, l’équipe médicale est présente pour leur enseigner les bonnes pratiques. Lors des entraînements, le préparateur physique les aide à bien s’échauffer. Les joueurs consultent les kinés avant de jouer, pour un suivi de leurs ennuis physiques.
Les équipes médicales doivent aussi déceler les blessures qui sont dissimulées. Certains jeunes les minimisent afin d’assurer leur sélection le week-end. « Ils ne veulent pas montrer leurs faiblesses au coach », souligne Élodie Giraudon.
D’autres, en revanche, conscients de l’importance de leur physique, craignent beaucoup la rechute. Ce fut le cas de ce jeune joueur de Châteauroux qui craignait de retourner sur les terrains après une entorse. « On a été obligé de faire une radiographie pour lui prouver qu’il n’avait rien », explique Armindo Ferreira, son directeur.
« Tous n’ont pas le niveau »
Alain Larvaron, Tours FC
Les joueurs se confient difficilement à leurs entraîneurs car ce sont eux qui les jugent au niveau sportif, principale préoccupation des joueurs. Ils préfèrent parler aux autres encadrants. À Châteauroux, Élodie Giraudon est la seule femme de l’équipe pédagogique qu’ils côtoient.
Les jeunes discutent plus facilement avec elle. Ces présences féminines dans des milieux quasi-exclusivement masculin apportent « un côté maternel ». Avec elles, ils abordent plus facilement les questions sentimentales.
En entrant au centre de formation, l’objectif de ces jeunes est bien sûr de devenir joueur professionnel. Mais dans certains clubs, les coachs recrutent volontairement trop de jeunes joueurs afin d’avoir des équipes complètes, en sachant qu’ils ne feront pas tous carrière.
« Tous n’ont pas le niveau. On oriente les exercices en fonction des deux ou trois joueurs qui ont le potentiel », confirme Alain Larvaron du Tours FC, qui n’hésite pas à parler de remplissage. Victor Bodoignet l’avait ressenti : « Ils m’appelaient juste pour les entrainements. Je ne faisais pas partie de leur projet. »
Les soins sont essentiels avant chaque début de match, afin de prévenir des blessures.
Baptiste Mantaux, coach des U18 (moins de 18 ans) de Châteauroux, ajoute : « On se doit d’avoir des effectifs importants en cas de blessures. » Les membres des équipes médicales ont eux aussi un rôle important. Romain Marteau, kiné dans l’équipe de réserve de Reims, le souligne : « Je ne suis pas le coach, pas le copain. Il faut être entre les deux tout, en restant pro mais sympa. »
Quand ils ne deviennent pas professionnels, les apprentis footballeurs suivent généralement les pas de ceux qui les ont encadrés durant leur formation. Ainsi, Bastien Boutet, formé au Tours FC, est devenu entraîneur grâce aux liens qu’il avait noués dans son club d’origine. Les centres organisent des cursus pour devenir coach. Ils peuvent également proposer à leurs joueurs un CAP métiers du football.
La majorité de ceux qui continuent à jouer après le centre le font au niveau amateur. Des partenariats existent entre les collectivités locales et les clubs non-professionnels. « Les joueurs sont employés à la mairie, en tant que commerciaux ou comptables au club », explique Abdel Bouhazama.
Pour ces joueurs, les divisions inférieures sont surtout un moyen de rebondir. « Je joue à Saumur, en National 3. Mais je n’abandonne pas mon rêve de devenir professionnel, reconnaît Nikola Stojanovic, 21 ans, formé au SCO. Même si mon club formateur m’a lâché sans vraiment d’explications. »
Toute la journée, les apprentis footballeurs n’attendent qu’une chose : pratiquer leur passion. À 15 h 30, Baptiste Mantaux emmène les joueurs dans un minibus. Vingt minutes de trajet, direction l’entraînement, à Châteauroux. Dans les vestiaires, les jeunes retrouvent leurs camarades scolarisés hors du centre de formation, dans les lycées de la ville.
Une fois leurs shorts noirs et leurs maillots rouges enfilés, débute le rituel d’avant match, avec serrage de mains obligatoire à chaque personne présente aux abords du terrain. Pour les blessés : passage par le cabinet de Richard Hernaez, le kiné.
La politesse et le respect sont des valeurs inculqués aux jeunes footballeurs.
Une fois les soins terminés, ils rejoignent les autres sur le terrain. « Tu m’as ramené des poireaux ? » demande le soigneur à un vieil homme au bord du terrain. Près de vingt ans que ce retraité suit toutes les équipes de La Berrichonne. Il n’a pas de légumes pour le staff aujourd’hui, mais a repéré des joueurs. « Celui-là̀, on va bientôt en entendre parler », assure-t-il, en désignant un dribbleur castelroussin.
L’échauffement débute au coucher du soleil. Une partie du groupe commence par courir autour du terrain tandis que les gardiens répètent les exercices techniques. Le match commence et les lumières s’allument. Ils joueront jusqu’à la nuit noire, sous les cris de leurs coachs. Les « Suivez ! Ça vient ! Emmène ! » se succèdent. La séance se termine avec des étirements. La minorité des pensionnaires de La Berrichonne rejoint ensuite le centre de formation, à Arthon,
Les autres retournent à leur vie d’interne au lycée. Ils gardent un pied dans la vie sans le football, pour que le choc ne soit pas trop violent lorsque les crampons ne seront plus des outils de travail. Le diplôme, à la manière des protèges tibias, leur évitera des déconvenues devant la violence de l’entrée dans la vie active.
Alice Blain
@al_blain
Étudiante en journalisme en deuxième année à l’EPJT.
Passée par Le Parisien et Le Midi Libre à Montpellier.
Passionnée de culture.
Se destine à la télévision ou au web pour réaliser des documentaires.
Victor Fièvre
@victor_fievre.
20 ans.
Étudiant en journalisme en deuxième année à l’EPJT.
Passé par Sud-Ouest La Rochelle et Angers télé.
Passionné de sport et de musique.
Parle de rap sur Interlude.
Suzanne Rublon.
@suzannerublon.
20 ans.
Etudiante en journalisme en deuxième année à l’EPJT.
Passée par L’Est Républicain Besançon et Ouest-France Rennes.
Passionnée de photographie et de culture.
Se destine à la radio.