JO

et après ?

Les gradins sont désormais vides dans les temples du sport prévus pour les JO. Photo : Antonin Thuillier/AFP

Les JO viennent de se terminer. Nous sommes dans l’après, en attendant les jeux Paralympiques dans quelques jours. Que fait-on ensuite ? C’est ce que les étudiants de 2e année option presse écrite ont voulu interroger dans ce cinquième numéro de Magazin. Paru en mars, il est plus que jamais d’actualité.

 

Un siècle tout pile après les derniers JO d’été tricolores, le pays est en ­ébullition. On nous promet des Jeux épiques. Au gré des événements, des conférences de presse et des ­annonces, les organisateurs répètent à qui veut l’entendre que les Jeux ­seront inclusifs, universels, ­populaires ou – dérèglement ­climatique oblige – respectueux ­de l’environnement.

Mais une fois les gradins vidés, les ­athlètes récompensés, l’adrénaline ­retombée et la flamme éteinte, que restera-t-il de ces Jeux ? Un vide à combler ? Une ville à repenser ? Des infrastructures à réutiliser ?

Nous, les dix étudiants de la spécialité presse écrite de l’École publique de journalisme de Tours, avons décidé d’aller au-delà de ce mégaévénement, de nous concentrer sur l’après JO plutôt que sur la compétition elle-même.

Comme à chaque édition, ce rendez-vous laissera des traces, pour le meilleur, ou pour le pire. Un leg olympique que nous avons voulu explorer. Pour cela, nous sommes allés à la rencontre de collectifs et d’universitaires qui alertent les pouvoirs publics et la population sur les retombées humanitaires, sécuritaires et écologiques à venir. En parallèle, nous avons recueilli les témoignages de sportifs en activité ou à la retraite, mis sous pression par la compétition.

Comme les athlètes de notre magazine, nous n’avons pas baissé les bras. Pour voir Martin Fourcade sur scène, Mathilde a gagné un concours sur les réseaux sociaux. Dorian a écumé les terrains parisiens en quête de joueurs de cricket. Et nous avons même été sur le site des derniers JO français, ceux d’Albertville, dont il ne reste quasi rien.

Ces péripéties, il a fallu les financer. En plus de nos obligations éditoriales, nous avons aussi dû gérer nos ressources, mettre en place une cagnotte, ­solliciter des annonceurs ; des contributions indispensables pour mener à bien notre projet.

Cette aventure a aussi été l’occasion de belles rencontres. À commencer par Stéphane Houdet, triple médaillé paralympique en tennis-fauteuil, qui nous a accordé un entretien inspirant. L’ex-plongeuse Maxine Éouzan nous a ­raconté avec émotion son burn-out avant Rio 2016. Et Frédéric Delpla, ancien épéiste devenu chanteur, nous a prouvé qu’il y a une vie après les JO.

Avec ce numéro de Magazin, on décrypte, on analyse, on fact-checke. Un marathon de 48 pages s’achève pour nous. À vous de prendre le relais, à votre rythme. On vous passe la flamme.

Imprimé avec soin chez Picsel, l’imprimerie de l’université de Tours, Magazin attend ses lecteurs. Vous pouvez soit
– le commander à l’EPJT, 29, rue Pont-Volant, 37000 Tours en envoyant une enveloppe au format 21×29,7, timbrée et mentionnant vos noms et adresse
– soit le lire sur le Web