Jeune à
Beyrouth
La jeunesse beyrouthine nous a crié sa détresse. Augmentation du prix de l’essence, des denrées alimentaires, pannes d’électricité à répétition : le Liban est plongé dans une crise socio-économique sans précédent depuis 2018. Selon l’ONU, 78 % de la population vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Tandis que le gouvernement de Michel Aoun, gangréné par la corruption, n’a entamé aucune réforme. Beaucoup de jeunes libanais ont pris le chemin de l’exil, quand d’autres font le choix, parfois contraint, de rester.
Peu avant Noël 2021, pendant cinq jours, nous avons pu bénéficier de contacts privilégiés avec eux. Nous avons voulu comprendre comment ils vivent, et même survivent, lorsque tout s’effondre. Au fil de nos déambulations, Beyrouth, autrefois grande capitale de la fête, nous a fait l’effet d’une ville fantôme.
À travers une série de portraits et de reportages, ce magazine vous permettra de découvrir cette jeune génération qui essaye de redresser la tête.
Bonne lecture.
La rédaction