Avec le numérique, fini les magazines coquins cachés sous le lit, fini l’extase de l’interdit au moment d’insérer la VHS de papa dans le magnétoscope. Le Web a totalement révolutionné la manière de consommer et de produire du porno. Enquête sur les petits soldats et les grands capitaines du X sur le champ de bataille d’Internet.
Par Justine Brichard, Hugo Checinski, Bastien Lion
L’arrivée d’Internet a fait s’effondrer les murs et les frontières entre les producteurs de contenu et les spectateurs. En ce qui concerne le porno, ce changement de paradigme a parfois eu des effets dévastateurs. Mais la situation pourrait bien être reprise en main par les millenials.
Photos : captures d’écran fournies par Carmina
Des sites pornos, il en existe des milliers. La seule loi qui les gère est celle de la jungle. Piratage, vidéos personnelles postées à l’encontre des protagonistes, exploitation de jeunes femmes… Les vidéos disponibles sur ces sites sont vues des millions de fois. Une situation que de nombreux acteurs du métier voient d’un mauvais œil.
Les plate-formes proposent un nombre de contenus innombrables gratuitement et sans avoir l’autorisation des acteurs. Évidemment, lorsqu’on tourne une vidéo aujourd’hui, on ne s’attend pas à ce que celle-ci soit ailleurs que sur le Nt. Mais quand on a été acteur entre les années soixante-dix et le début des années deux mille, difficile d’imaginer les répercussions.
Les plate-formes proposent un nombre de contenus innombrables gratuitement et sans avoir l’autorisation des acteurs. Évidemment, lorsqu’on tourne une vidéo aujourd’hui, on ne s’attend pas à ce que celle-ci soit ailleurs que sur le Nt. Mais quand on a été acteur entre les années soixante-dix et le début des années deux mille, difficile d’imaginer les répercussions.