Une salle de classe à l’hôpital de Tours pour les collégiens. Photos N. S.-P.

Votre enfant est atteint d’un trouble autistique ? Comme tout élève, il a le droit d’être inscrit dans votre école de quartier. Mais souvent, l’accueil ne se passe pas bien. La première chose à faire est de contacter la MDPH (maison départementale des personnes handicapées). Une équipe définit un parcours adapté : c’est le projet personnalisé de scolarisation (PPS). Sachez qu’aucune décision ne peut vous être imposée. En cas de désaccord, la MDPH reconsidère sa proposition. Si vous n’arrivez toujours pas à trouver un terrain d’entente, votre enfant risque de se retrouver sans solution, à la maison.
Vu la diversité des troubles autistiques, les orientations sont décidées au cas par cas. En classe ordinaire, votre enfant pourra être accompagné par un AVS (auxiliaire de vie scolaire) ou suivi par un Sessad (service d’éducation spéciale et de soins à domicile), une équipe pluridisciplinaire qui apporte un soutien à l’enfant. Il existe aussi des dispositifs de scolarisation collective comme les Clis (classes pour l’inclusion scolaire) en primaire. Au collège et au lycée, on parlera d’Ulis, unités localisées pour l’inclusion scolaire (voir interview). Si les troubles sont plus importants, un établissement médico-social comme un IME (institut médico-éducatif) ou sanitaire (hôpital de jour) peut s’avérer plus adapté pour l’enfant. Pour autant, pas question de tirer un trait sur sa scolarisation : ces structures disposent, elles aussi, de classes appelées unités d’enseignement (UE).